Le gouvernement britannique a dévoilé les détails de nouveaux contrats laitiers, mais les éleveurs se méfient…
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Lait de Normandie... et d'ailleurs
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La chaîne de supermarchés britannique Tesco veut augmenter les prix aux producteurs de lait par litre de lait livré de 40,72 cents à 48,68 cents. C'est une augmentation de 20 %. Cela profite à 520 agriculteurs britanniques…
Cedric's insight:
La particularité : le prix de paiement du lait frais est déterminé trimestriellement par une partie indépendante et tient compte des coûts des ressources d'exploitation telles que l'alimentation, le carburant et les engrais. La société a souligné que la détermination du prix aboutit à un prix équitable, qui reflète les coûts de production réels des sociétés. voir aussi Tesco : un coup de pouce aux producteurs laitiers britanniques https://sco.lt/7WPgJc 
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La société Fresh Milk Company (Lactalis) a convenu d'une approche collaborative de la tarification du lait et de la gestion des volumes avec l'association de producteurs Milk Supply Association (MSA) qui comprend un engagement à un prix minimum convenu de 27,5p par litre (ppl) tout au long de l'année 2017. «L'entreprise l’a fait pour sécuriser son approvisionnement en lait et donner la certitude nécessaire à ses agriculteurs. Il s'agit d'un prix minimum et il existe un mécanisme pour l'élever. » Ce prix minimum peut augmenter si un panier de prix lié au marché dépasse les 27,5ppl, dans les tolérances convenues.
Cedric's insight:
L’important c’est que ce fut un règlement négocié : « MSA et FMC méritent un grand crédit pour avoir convenu d'un accord qui convient aux deux parties et offre une clarté sur les prix sur une période de temps significative. Il s'agit d'un accord qui fait des efforts réels pour équilibrer la production aux exigences de la société et a été négocié en collaboration avec les producteurs. »
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Müller UK & Ireland a signalé un changement majeur dans la manière dont il paiera son lait. Les nouveaux contrats viseront à réduire le risque de volatilité du marché pour les éleveurs laitiers. Ils devraientt être mis en place au printemps, après un processus de consultation des agriculteurs… Environ 94 % du lait qu'il achète sera utilisé en 2023 pour répondre aux besoins de ses clients détaillants en produits laitiers manufacturés comme le lait frais, le yaourt et le beurre. En conséquence, le nouveau contrat de Müller basera le paiement de ce pourcentage de volume sur une méthodologie encore non divulguée mais indépendante, liée à des éléments tels que les coûts de production - qui sont actuellement à des niveaux record - ou les coûts pour respecter des normes de bien-être élevées et réduction de carbone… Seuls les 6 % restants de son lait - principalement les volumes excédentaires produits au printemps qui sont plutôt destinés au marché des ingrédients - seraient influencés par les rendements volatils du marché mondial…
Cedric's insight:
voir aussi Müller vs Arla : La bataille du lait liquide au Royaume-Uni https://laitdenormandie.blogspot.com/2019/09/muller-vs-arla-la-bataille-du-lait.html
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La société allemande Müller propose l'option Müller Direct Futures Contract, donnant aux producteurs laitiers la possibilité de convenir d'un prix mensuel pour jusqu'à 25% de leur volume de lait, pour 12 mois d'avance.
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Des contrats alignés sur les coûts de production des éleveurs proposés par des enseignes de la grande distribution.
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