L’UE a signé un accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande. Voici pourquoi c’est crucial pour l’agriculture kiwi…
Exporter coûte que coûte : la Nouvelle-Zélande est devenue un grand pays exportateur de produits agricoles basés sur les pâturages, ses 5 millions d’habitants ne formant qu’un tout petit marché domestique. Les prairies restent la colonne vertébrale de la production agricole (90 % de la SAU)…
La Nouvelle-Zélande est aussi connue pour avoir, en 1984, supprimé les aides à l’agriculture, qui avaient eu pour effet de réduire la productivité et la réactivité des producteurs. Aujourd’hui, le soutien de l’État représente moins de 1% du CA de l’agriculture et les prix de marché sont ceux du marché mondial…
Réduire de 47% les émissions de méthane d’ici 2050 : le Programme « Fit for a better world » lancé en 2020 doit transformer l’agriculture du pays dans 3 domaines, la productivité, la durabilité (GES) et l’inclusion, pour employer plus de travailleurs locaux. Cette ambition implique des diminutions de cheptels, des fermetures d’élevages et une réduction de 20% du revenu des éleveurs de bovins et d’ovins en 2030.
Le mouvement est déjà à l’œuvre qui voit des agriculteurs vendre leurs terres à des investisseurs qui plantent des forêts pour compenser les émissions d’autres secteurs…