« L'industrie kiwi doit réduire ses volumes de lait et capter le marché laitier à valeur ajoutée » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le responsable mondial de l'agroalimentaire de KPMG, Ian Proudfoot, a lancé quelques défis audacieux à l'industrie laitière néo-zélandaise.

Il dit que l'industrie doit réduire ses volumes de lait et capter le marché laitier à valeur ajoutée. La logique est simple. Si moins de lait est produit au cours des 20 prochaines années, les entreprises laitières auraient plus de leviers sur les marchés ou finissent ces produits laitiers.

Proudfoot est convaincu que l'augmentation du volume n'est pas la réponse à la croissance de la valeur ajoutée de nos produits laitiers. Produire moins de lait signifie une baisse du nombre de vaches qui permettrait d'améliorer la durabilité environnementale de l'industrie et lui donner une meilleure histoire à raconter à nos clients d'outre-mer.

Cela nécessiterait un nouveau système de paiement pour les agriculteurs qui ne repose pas uniquement sur le volume. Quelques- petites entreprises sont à la pointe dans ce domaine, telles Synlait et Miraka avec des programmes d'incitation pour leurs fournisseurs sur la base de solides qualifications environnementales.

Proudfoot a absolument raison sur une chose. La production alimentaire mondiale change avec l'émergence de la viande et du lait cultivés en laboratoire. Le prix pour produire cela finira par diminuer à mesure que la technologie s'améliore.

Cela signifie que la Nouvelle-Zélande doit se déplacer vers le marché à valeur ajoutée et épingler ses couleurs à ses qualifications environnementales.

Garder le statu quo n'est pas une option.