Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Fromage : Protéger les noms génériques autant que les indications géographiques

Fromage : Protéger les noms génériques autant que les indications géographiques | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'industrie laitière américaine appelle les autorités japonaises à la vigilance dans leur négociation d'un accord de libre-échange avec l'Union européenne.

L’UE tente de monopoliser l’utilisation d’une longue liste de noms génériques de fromages qui font partie du domaine public sous couvert d'indications géographiques dans ses accords commerciaux avec le Japon et d'autres pays. Ainsi, "Parmigiano Reggiano" est un terme géographique acceptable, mais pas le nom générique du "parmesan", largement utilisé au Japon et ailleurs.

Les industriels américains réunis dans le Consortium for Common Food Names (CCFN) cherchent des solutions pour protéger à la fois les indications géographiques légitimes et les noms génériques.

L'objectif de l'UE profiterait aux seuls industriels européens, en étouffant l'accès équitable aux marchés, le libre commerce et une saine concurrence internationale. La décision du Canada d'accepter la pression de l'UE a eu une incidence négative pour ses producteurs, ses consommateurs et ses partenaires commerciaux.

Il est impératif que les noms génériques des fromages restent accessibles à tous. Le Japon doit rejeter les tentatives de l'UE. Sinon, la capacité des fabricants de fromage des États-Unis et d’autres pays à faire des affaires au Japon serait injustement limitée, avec un impact négatif sur les consommateurs et les producteurs de fromage japonais.

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Lait : Encore du chemin à parcourir pour protéger les AOP françaises

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La complexité pour protéger des AOP très variées, sur un marché mondialisé à travers les traités commerciaux et par les ventes sur Internet, a été pointée du doigt lors de l’assemblée générale du Cnaol (Conseil national des appellations d’origine laitières) ce 30 septembre 2016. L’exemple de l’Italie en la matière a fait rêver plus d’un producteur français.

Cedric's insight:
Les acteurs des produits laitiers sous indication géographique (IG) sont actuellement au nombre de 50 pour les AOP (45 Fromages, 3 beurres et 2 crèmes) et de 7 pour les IGP (indication géographique protégée).
La France est riche de la diversité de ses fromages, mais cela n’est pas sans complexifier les débats entre les AOP. Dans le cadre du traité commercial Canada Europe (Ceta), uniquement certaines appellations ont été reconnues, les autres, souvent les plus petites, se sentant « sacrifiées » confie le représentant de l’une d’elle. Mais il concède que les débats de la journée ont fait évoluer sa vision. Il espère maintenant que son fromage soit a l’avenir reconnu par le Canada.
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États-Unis : Céder à l’Union européenne sur les IGP coûterait des milliards de dollars

États-Unis : Céder à l’Union européenne sur les IGP coûterait des milliards de dollars | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
« Au lieu de protéger les noms de quelques spécialités alimentaires, l'UE utilise les IG pour éliminer la concurrence. »
Pour les Américains, les IGP constituent un énorme avantage commercial de l’industrie laitière européenne. Céder à l’Union européenne coûterait des milliards de dollars aux États-Unis, par la baisse de la consommation intérieure de fromage et l’augmentation des prix aux consommateurs.
L'expansion continue des indications géographiques en Europe protège des termes longtemps considérés comme génériques. La baisse de la consommation de fromage américain pourrait se chiffrer à 2,3 milliards $ en ventes perdues en trois ans, et 5,2 milliards $ en 10 ans.
«En 2025, nos producteurs laitiers perdraient jusqu'à 15% de leur revenu et le troupeau laitier américain se contracterait jusqu'à 9%, soit 850.000 vaches. Des milliers de producteurs laitiers seraient contraints à la faillite. »
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