Bel précise ses nouvelles orientations sur la collecte | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En annonçant un prix à 350 euros/1 000 litres sur l’année 2018, ainsi qu’une modification de son cahier des charges, le groupe Bel s’est d’emblée placé au-dessus des débats. Ses choix auront des répercussions, chez ses livreurs, voire au-delà.

Bel a annoncé, il y a un quinze jours, l’accord trouvé avec la principale OP : un lait payé à 350 € sur 2018, assorti d’une prime de 21 €/1 000 litres pour respecter de nouveaux critères “lait de pâturage” (15 €) et alimentation “sans OGM” (6 €). Une charte viendra compléter plus largement le futur cahier des charges sur les aspects d’environnement, de “bien-être animal” et de relocalisation de la production (par les fourrages).

Aujourd’hui, tout le lait Bel vient de l’Ouest de la France. 85 % de la collecte sont fournis par l’APBO, qui regroupe 80 % des exploitations qui livrent chez Bel. “80 à 90 % des élevages” devraient pouvoir répondre aux 150 jours de pâturage. Le “sans OGM” sera imposé partout.

Jusqu’ici, “Bel n’a jamais obligé un éleveur à intégrer une OP”. Mais l’accord signé avec l’APBO implique que le lait demandé par Bel répondra à un cahier des charges, et que le respect de ces critères, agréés par un organisme certificateur, sera de la responsabilité de l’OP. Ce qui signifie que pour pouvoir toucher la prime de 21 euros, tout éleveur devra adhérer à cette OP.