La baisse de la demande de lait, désormais largement ancrée dans les habitudes de consommation des italiens, a impacté aussi bien le lait UHT (-4% en volume et -6,1% en valeur) que le lait frais (-2,8% en volume et -3% en valeur), malgré la relative stabilité des prix à la consommation de ce dernier. Une exception est à souligner pour le segment des laits « hautement digestif » qui, malgré une faible part dans la consommation des ménages, a connu une hausse à deux chiffres.
Les yaourts, segment porteur des produits laitiers : L’unique secteur à avoir fait preuve d’une dynamique positive en termes de consommation des ménages est celui du yaourt (+1,9% en volume et 0,3% en valeur), qui, grâce à leurs caractéristiques nutritionnelles, à la variété de l’offre et à une large gamme de prix, réussit à satisfaire les exigences les plus variées des consommateurs en termes de bien-être, de commodité, de diversité d’usages, etc.
Record à l’export pour les fromages italiens : La demande étrangère de fromages made in Italy a enregistré un nouveau record en 2016. Le déficit structurel de la balance commerciale a plus précisément atteint son niveau le plus bas depuis la dernière décennie : +380 millions EUR ont été récupérés par rapport à 2015. Les exportations de lait et produits laitiers ont en effet augmenté de 6% en valeur, tandis que les importations ont baissé de 7%, s’alignant respectivement à 2,7 et 3,2 milliards EUR. Le solde commercial se confirme comme positif concernant les échanges de fromages et laitages (867 millions EUR en 2016), avec des importations en baisse de 3,6% et des exportations en hausse de 7% en valeur. Les meilleures performances sur les marchés étrangers ont été réalisées par les ventes de Grana Padano et de Parmigiano Reggiano (+7% en valeur et +4% en volume), par les fromages frais et laitages (+10% en valeur et +11% en volume) et par les fromages râpés (+12% en valeur et +15% en volume).
La France, principal importateur de fromages italiens : La France est la principale destination des exportations italiennes de fromages avec une croissance enregistrée en 2016 de +8% en volume et en valeur. Cette croissance s’est révélée inférieure par rapport à celles des exportations vers l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les exportations vers les États-Unis ont également bénéficié d’une augmentation, bien que la hausse progressive du dollar ait impacté les revenus et les valeurs moyennes de l’export (en moyenne 8 EUR/kg par rapport aux 8,6 EUR/kg en 2015).