2022 fut une campagne horribilis pour l’appellation salers avec un arrêt de production contraint en août par la sécheresse ; 2023 n’a au final guère été plus prolifique en termes de volumes avec des tonnages qui ont même encore baissé à 1 064 t (contre 1 076 t en 2022), soit près de 100 t (10%) de moins que la production moyenne des cinq dernières années de l’appellation 100% fermière…
“On ne peut pas observer la production et la commercialisation de nos fromages diminuer sans réagir. Il faut impulser une dynamique, booster les ventes”. Une nouvelle donne climatique avec laquelle les 79 producteurs de salers savent qu’ils vont désormais devoir composer et qui a d’ailleurs grandement motivé - au même titre que les attentes sociétales - le projet de révision du cahier des charges de l’appellation, avant sa possible adoption d’ici 2026-2027…
Respect des quatre fondamentaux de l’appellation : la saisonnalité de la fabrication (15 avril-15 novembre), une production exclusivement fermière, plaçant l’herbe au cœur de l’alimentation des vaches, une production au lait cru transformé dans la gerle en bois de châtaignier…