Le cours du lait se traîne. Les producteurs sont à la peine. Tous ? Non ! Ceux qui livrent aux fabricants de fromages en appellation ne se plaignent pas du tout...
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Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Alors que les laiteries en lait standard s’alarment des refus de hausses des GMS, le comté commence à s’inquiéter des 8 400 €/t, record atteint par sa MPN (moyenne pondérée nationale ou prix de vente des affineurs). Le risque est de détourner les consommateurs d’un produit jugé trop cher et de voir chuter le prix du lait, indexé sur la MPN. Un drame pour ceux qui ont investi avec du lait proche de 500 €/t. 
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La hausse de la consommation totale de fromage au cours des deux dernières années a été la plus importante depuis 2000. La demande de beurre a également progressé et des gains plus importants devraient être enregistrés cette année.
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Le groupe Lactalis et l’association des producteurs livrant à Lactalis dans le Massif central (AP3LMC), qui regroupe trois OP, ont signé un accord de revalorisation de la prime de lait AOP à partir du 1er septembre 2016 (livraisons de juin).
Cedric's insight:
La prime passe de 40 à 50 euros par mille litres pour le cantal et la fourme d’Ambert. Pour le saint-nectaire, la revalorisation n’est que de 5 euros (de 45 à 50 €) mais elle est assortie d’une augmentation de l’incitation saisonnière, qui devrait permettre une augmentation équivalente aux autres AOP. Les deux parties ont prévu un point d’étape en janvier 2017 pour tenir compte des évolutions de conjoncture. Sodiaal, de son côté, avait porté la prime AOP de 35 à 55 euros depuis les livraisons de mai. « Nous voudrions que Lactalis rentre dans un prix du lait AOP déconnecté du prix standard »
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newsok
Les contrats à terme se sont effondrés au plus bas. Depuis début Avril, les prix à terme du lait ont chuté de 13% tandis que les prix du maïs et du soja ont bondi de 11% et 17%, respectivement. Malgré la perspective négative, la production laitière a augmenté cette année et devrait atteindre un record de 212,4 milliards de livres de lait. Pour les consommateurs, la surabondance de lait se traduit par des prix bas à l'épicerie, qui sont en moyenne de 3,16 $ par gallon. Pendant ce temps, l'offre excédentaire est absorbée par les producteurs de fromage, qui sont maintenant assis sur le plus gros stock de fromage depuis les années 1980. Et le taux de change du dollar américain continue de grimper…
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British supermarket giant Tesco has announced that it will invest £6 million over two years to help support British agriculture. The retailer has created the new Tesco Cheese Group (TCG)...
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Pour survivre, le père et le fils se lancent dans la production et la commercialisation de fromages dans l’Oise. [...]
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Alors que la filière du lait de brebis semblait, à l'inverse de celle du lait de vache, épargnée par les problèmes ces derniers mois, la situation pourrait prochainement changer. Fin octobre, le prix auquel les éleveurs devaient être rétribués avait été fixé, pour 2015, à 945 euros les mille litres. Aujourd'hui, en vue de 2016, l'entreprise Société des Caves, l'un des piliers de la production de roquefort, qui utilise 70 % du lait collecté, souhaite ne plus les payer qu'à hauteur de 910 euros les mille litres. Une diminution tout sauf négligeable qui a provoqué l'ire des éleveurs, d'autant plus qu'elle a été formulée de façon unilatérale par Société....
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Au Pays Basque, une centaine d'éleveurs se sont réunis pour créer une coopérative. Ils ont décidé d'ouvrir une fromagerie et lancent une campagne de financem...
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D’année en année, la plus-value dégagée par les AOP d’Auvergne devient de plus en plus significative. En 2016, le retour global aux producteurs s’élève à 14 millions d’euros, ce qui représente une plus-value de 60 euros par 1000 litres en moyenne par rapport au prix du lait standard. L’association des producteurs de lait AOP d’Auvergne regrette néanmoins que l’envolée des prix de la poudre de lactosérum n’ait pas été intégralement répercutée. Les prix moyens versés en 2016 aux producteurs varient, selon les entreprises, de 322 €/1000 l à 346,3 € en saint-nectaire laitier et de 319,8 € à 339,9 € en cantal et fourme d’Ambert, pour un prix indicateur de 347,7 €.
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Déconnecter le prix payé aux producteurs de lait des AOP d’Auvergne de celui du lait conventionnel et au contraire l’établir en fonction de la valorisation des fromages, c’est le pari que s’apprête à tenter la filière. En espérant que la grande distribution accepte de répercuter les hausses aux consommateurs.
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L’Association des producteurs de lait d’AOP d’Auvergne demande à la grande distribution d’aligner le prix de ses fromages au niveau de celui des autres AOP.
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Ce mardi 30 août, les négociations entre les organisations de producteurs et l'industriel Lactalis ont abouti à une revalorisation du prix de la tonne. Pour autant, les éleveurs de vaches laitières d'AOC du Cantal ont décidé de poursuivre leurs actions "coup de poing". Explications.
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"On maintient la pression sur Lactalis, car pour le lait d'AOC, l'industriel n'a rien dit !". Patrick Bénézit, président de la FRSEA Massif central confirme la poursuite des actions "coup de poing" des agriculteurs dans les jours à venir. Lundi soir, à Riom-ès-Montagne et Condat, des remorques de fumier ont été déversées obstruant l'accès des camions vers les unités de transformation du lait du groupe Lactalis. La raison est économique. Le représentant du syndicat explique qu'une valorisation du lait d'AOC (par rapport au lait conventionnel) par les industriels atteint généralement les 55 euros la tonne. Chez Lactalis, le prix serait bien inférieur. "Il est seulement de 20 euros".
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Les discounters allemands baissent fortement les prix de leurs fromages sous MDD. Après une forte baisse des prix du beurre, les enseignes s’attaquent maintenant aux fromages. Aldi Süd et Aldi Nord mènent la bataille du prix, suivis par les concurrents tels que Norma. Les diminutions atteignent parfois -15% par rapport au prix initial. Les enseignes Edeka, Rewe et Lidl annoncent vouloir également suivre cette tendance. Selon les réseaux de distribution, il s’agit d’appliquer la baisse du coût des matières premières directement aux près consommateurs. Les réactions des professionnels sont mitigées.
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« Seul le lait bio et le lait d'AOC–AOP fromagères ne suivent pas le prix du lait mondialisé », affirme André Pflimlin. En ce sens, le bio représente pour lui une solution d'avenir face à la crise économique que vit la filière lait aujourd'hui. « Leurs produits ont une forte valeur ajoutée, ils sont mieux valorisés économiquement. »
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Les producteurs, qui militent pour une hausse de 3 % du prix des fromages, ont rencontré les GMS et Sodiaal.
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L'année dernière, l’interdiction des importations de produits laitiers mise en place, censée durer jusqu'à août 2015, a été étendue à août 2016. (Des rumeurs suggèrent que cela pourrait aller jusqu'à 2018.) Pourquoi s’en préoccuper ? Parce que l'interdiction de la Russie exerce une pression à la baisse sur les prix du lait dans le monde entier. Avant l'interdiction, la Russie était un grand importateur de produits laitiers y compris de fromage. Ils achetaient 25 000 Mt de fromage par mois selon l'analyste Nick Buyse de FCStone. « Le lait européen initialement concerné par les importations russes doit maintenant trouver une nouvelle destination», dit Buyse. « Donc l'UE sera beaucoup plus agressive dans l'exportation de poudres et fromages sur les marchés mondiaux, et rendra le marché très concurrentiel. » Voilà la mauvaise nouvelle pour les États-Unis : compétitifs sur le marché mondial de la poudre, nos prix du fromage sont beaucoup plus élevés que d'autres sur le marché mondial. En novembre, le prix du cheddar américain était 4,9% supérieur au prix du cheddar européen et 7,3% supérieur au prix du cheddar océanien.
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Depuis un an, le prix payé aux producteurs de lait des AOP auvergnates est déconnecté de celui du lait conventionnel. Une petite révolution rendue possible grâce à un partenariat plus étroit entre les différents maillons de la filière, jusqu’aux distributeurs.
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