Lait de Normandie... et d'ailleurs

Le plateau de l'Aubrac, c'est aussi un espace de production laitière que valorise la coopérative Jeune Montagne à Laguiole dans le Nord de l'Aveyron, qui fabrique l’Aligot de l’Aubrac et la Tome fraîche de l’Aubrac et est le principal producteur du fromage de Laguiole A.O.P. au lait cru et entier.

Elle collecte chaque année 15 millions de litres de lait transformés par an auprès de 76 producteurs de lait compte 90 salariés et produit 750 tonnes de fromage de Laguiole AOP.

L'assemblée générale de la coopérative de Thérondels fait apparaître des «résultats encourageants compte tenu du contexte national actuel et de la crise laitière grave», indique son président Raymond Cayzac. Malgré ces éléments défavorables, la coopérative a néanmoins fait progresser «le prix du lait de 9 euros aux 1 000 litres, soit 434 € les 1 000 litres», détaille le même. La coopérative a également réussi à faire augmenter ses volumes de Cantal AOP tout comme ceux de son autre fromage identitaire, le Thérondels, «très apprécié des consommateurs».

Ce vieux paysan n'a pas parcouru que les élégantes vaches de l'Aubrac au pelage blond et aux longues cornes noires. Il a aussi fondé la coopérative qui a sauvé les éleveurs du plateau. Et redonné de l'élan à toute cette région, à cheval sur la Lozère, l'Aveyron et le Cantal.

Le groupe coopératif double la capacité de production de fromage à pizza son usine d’Herbignac en Loire-Atlantique. L’investissement pérennise la production de plus de 3.000 exploitations laitières du Grand Ouest.

Dans la coopérative fromagère de Nicolas, pas de stress quant à l'avenir : c'est lui et 29 autres éleveurs qui fixent le prix du lait qu'ils transformeront ensuite en fromages. Un produit fabriqué non loin de là, à partir, uniquement, de ce lait très typé du Larzac. Résultat, depuis cinq ans, le chiffre d'affaires ne cesse de grimper. Une tendance qui se retrouve à la coopérative même, en vente directe, où les clients apprécient le goût du terroir.

La coopérative Vercors Lait, quasiment à l’agonie il y a moins de dix ans, a retrouvé son ancrage au territoire, et peut enfin déconnecter son prix du lait du marché standard.

La coopérative Vercors Lait revient de loin. Elle est née, en 2003, de la fusion de deux petites coopératives qui ont repris l’outil industriel de Lactalis à Villard-de-Lans en Isère. Nous étions 70 producteurs pour une collecte de 9 millions de litres. Les quatre premières années, la coopérative a perdu beaucoup d’argent. Elle ne transformait que 1,5 million de litres. En 2007, elle était au bord de la cessation de paiement. Des producteurs sont partis. Nous avons mis en place un plan de redressement avec changement de présidence et embauche d’un directeur avec des compétences commerciales. Nous avons reconstitué une équipe technique avec un chef fromager et une responsable qualité et mis en place une politique commerciale claire. La coopérative a également cédé la propriété de l’atelier à la communauté de communes afin de reconstituer ses fonds propres. En 2016, nous devrions collecter 5,8 millions de litres dont 1,7 million de lait bio, pour le compte de 35 exploitations et 64 producteurs.