L'ambition du plan est une France laitière compétitive, attractive et fidèle à sa diversité qui prend toute sa place sur les marchés français, européen et mondiaux.
C’est une trentraine d'engagements répartis en trois grands axes :
1 - Définir un cadre interprofessionnel, sous 6 mois, qui crée des conditions de négociations commerciales plus transparentes, réactives et équitables.
L’interprofession construira un tableau de bord mensuel qui servira de références communes basées sur des indicateurs de valorisation de l’ensemble des marchés.
Les acteurs économiques s’engagent à les utiliser et à définir les modalités de négociation sous formes de guides de bonnes pratiques contractuelles et commerciales.
Le plan prévoit l’intégration de la distribution dans l’interprofession d’ici six mois. Ce ne sera pas le cas pour les organisations de producteurs, mais un réseau d’OP sera créé par l’interprofession dès début 2018 ; elles auront ainsi accès à toutes les informations économiques.
2 - Créer un socle de référence France, Terre de lait
La filière s’engage à créer ce socle pour tous les produits laitiers et à déployer une démarche de responsabilité sociétale. L’objectif est de promouvoir l’image de la filière française sur le marché intérieur des PGC mais aussi à l’export.
Ce socle incarnera les valeurs et les engagements de la filière (haute qualité sanitaire, bien-être animal, engagements environnementaux, modèle social français pour l’amont, juste rémunération des éleveurs…).
Il sera construit avec les associations de consommateurs et les ONG. La filière déclinera des indicateurs de valorisation de ce socle ; ces indicateurs inclus dans le tableau de bord serviront de référence pour l’ensemble de la chaîne de valeur en France.
L’identité France, Terre de lait bénéficiera d’une grande campagne de communication.
3 - Offrir aux consommateurs des produits laitiers diversifiés et conformes à leurs attentes par le biais de segmentations clairement identifiables.
La filière s’engage à crédibiliser les démarches de différenciation portant sur l’alimentation des vaches sans OGM et l’accès au pâturage, par des cahiers des charges communs permettant de dégager une valorisation supplémentaire, et de définir des indicateurs dédiés.
Elle s’engage à doubler la production en agriculture biologique à cinq ans en adéquation avec la demande, à consolider la force des signes de qualité, et à accompagner le développement des circuits courts.