Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
« Explosion des charges : Il va falloir oser parler de hausses substantielles des prix. »
La guerre en Ukraine s’invite à la table : les négociations commerciales entre industriels de l’agroalimentaire et grande distribution à peine achevées le 1er mars, le gouvernement a convoqué l’ensemble des acteurs vendredi matin pour « entamer de nouvelles négociations » en raison de la flambée des coûts de production…
Finalement, le gouvernement avait annoncé que le prix des produits alimentaires payés aux industriels allait augmenter de l’ordre de 3 % en France en 2022, une première depuis 2014. Mais les négociations se sont largement tenues avant le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février…
Selon le panéliste NielsenIQ, la hausse moyenne des prix en février 2022 (par rapport à février 2021) est modérée, à 0,52 %, mais beaucoup plus notable sur les marques de distributeurs premiers prix (+2,85 %), pour lesquelles la matière première représente la part la plus importante du prix.
|
Scooped by
Cedric
|
Président de l'Observatoire de la formation des prix, Philippe Chalmin a éreinté la notion de «juste prix» développée pendant les États généraux de l'alimentation. Verbatim.
|
Scooped by
Cedric
|
« Je ne connais pas le juste prix. Il y a un prix de marché. » dit M..E. Leclerc. Mais pour qu'il y ait un "prix de marché", encore faut-il qu'il y ait un marché fonctionnel. Or selon S. Martin, rapporteur de l'Autorité de la Concurrence, "les centrales d'achats, c'est un oligopole". Précisons que la part du Groupe Leclerc dans l'alimentaire est de 21% en France...
Dans ces conditions, il ne saurait y avoir un "prix de marché", mais bien un "prix de M. Leclerc" qui en effet n'est pas juste, mais juste trop bas. Et justement, les prix "Leclerc" ne sont pas simplement moins cher que la concurrence, mais doivent être 5% moins cher…
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
Les États généraux de l'alimentation ont été lancés il y a près de trois mois. Ils ont permis de faire plusieurs constats sur les différents secteurs concernés, notamment celui de l'agriculture. L'on a pu en déduire que celle-ci est « à bout de souffle ». Quelles en sont les raisons ? Quelles mesures l'exécutif propose-t-il pour soutenir cette filière ?
Plus de détails avec: Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges. Et Samuel Vandaele, secrétaire général de « Jeunes Agriculteurs ».
|
Scooped by
Cedric
|
Serge Papin, le PDG de Système U, conteste ces chiffres, et mise sur une hausse inférieure à 1 % (voir par ailleurs).
L’Association des industriels de l’Agroalimentaire (Ania) table sur une inflation encore plus basse, de l’ordre de 0,05 %. « Michel-Édouard Leclerc se fait un coup de com’ sur un débat national capital pour l’agriculture française », déplore Patrick Benezit qui remet aussi en cause le périmètre de calcul, et donc la valeur des estimations de l’association de consommateurs.
« L’UFC-Que choisir raisonne comme si tous les produits étaient en dessous de 15 % de marge. Mais beaucoup de produits ne seront pas concernés par la hausse du seuil, car leurs marges sont déjà bien supérieures à 15 % !
Un steak haché est vendu 6 euros le kilo à la sortie d’usine et le consommateur le paie 11 euros le kilo. Dans ce cas, la marge est du simple au double !
Et quand bien même le chiffre de l’UFC-Que choisir serait vrai, il faut relativiser. Cela reviendrait à 1,80 euro par mois par consommateur français ! »
|
Scooped by
Cedric
|
A l'issue de la première partie des Etats généraux de l'alimentation, le discours d'Emmanuel Macron ce mercredi est attendu avec « gourmandise » par les acteurs de la filière et les consommateurs.
La polémique fait rage autour d'une éventuelle hausse des prix pour mieux rémunérer les agriculteurs.
Nous pouvons saluer la démarche pour commencer : il semble que la forme consultative porte ses fruits, permettant de rassembler autour de la table des protagonistes de la société civile qui se connaissent par coeur mais qui semblent se détester cordialement.
Dans le cas des Etats généraux de l'alimentation (EGA) : les agriculteurs, les industriels et la grande distribution. Les enjeux : comment mieux définir la valeur des biens alimentaires...
|
Scooped by
Cedric
|
Après avoir craint que les Etats Généraux de l’Alimentation soient un simple habillage pour une augmentation généralisée des prix, l’UFC-Que Choisir rend publique son étude d’impact alarmante de la bien étrange proposition de la FNSEA de modifier le seuil de revente à perte.
L’association dévoile son constat accablant : si le bénéfice de cette proposition pour les producteurs est plus qu’incertain, l’impact pour les consommateurs sera lui immédiat et colossal !
|
Scooped by
Cedric
|
Lors d’une table ronde organisée par l’APCA sur les Etats généraux de l’alimentation, Serge Papin, coprésident de l’atelier 5 sur la meilleure rémunération des producteurs, a annoncé un accord unanime des participants pour une « nouvelle contractualisation » dans la chaîne alimentaire « renversant la construction du prix ».
Le président de Système U fustige les propos de Michel-Edouard Leclerc sur une prétendue hausse des prix.
|
Scooped by
Cedric
|
Les principaux syndicats agricoles ont plaidé mercredi 13 septembre 2017 à l'Assemblée en faveur d'une loi pour une meilleure rémunération des agriculteur. Combattre "le dogme du prix bas", "rééquilibrer les rapports de force": les principaux syndicats agricoles ont plaidé mercredi à l'Assemblée en faveur d'une loi pour une meilleure rémunération des agriculteurs.
|
Scooped by
Cedric
|
Sodiaal souhaite faire bouger les lignes sur le prix du lait de consommation, et faire renaître la confiance entre les adhérents de la coopérative et ses responsables.
|
Scooped by
Cedric
|
"Les Etats généraux de l’alimentation, et après ?" se demandent ceux qui ont été laminés par cette guerre de prix… Parmi lesquels producteurs de porc, et de lait.
Avec, pour une vue panoramique : avec Thierry Pouch, chef du service des études économiques de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture à Paris et chercheur associé au laboratoire Regards de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, Michel Le Pape, agriculteur, céréalier et président de la Coordination rurale d’Indre-et-Loire et Michel Biero, co-gérant de LIDL France, responsable des achats.
Pour un zoom avant sur le sujet : Jean-Hugues Tiriau, éleveur porcin en Ile-et-Villaine.
Et enfin, pour une vue satellite : Répartition de la valeur : l’exemple de la politique du lait aux Etats-Unis.
|
|
Scooped by
Cedric
|
Le distributeur Système U est favorable à la détermination de « prix référents » pour les principales matières premières agricoles (lait, porc, boeuf) vendues en grande surface, a dit mercredi son patron, Serge Papin devant des agriculteurs.
|
Scooped by
Cedric
|
Le gouvernement va imposer aux distributeurs un seuil de revente à perte de 10% sur les produits alimentaires dans un projet de loi destiné à soutenir les producteurs agricoles. • Un seuil de revente à perte de 10%, ça veut dire quoi?
• À quoi sert ce seuil?
• Doit-on craindre une hausse des prix pour les consommateurs?
• Cette mesure convainc-t-elle les syndicats agricoles?
|
Scooped by
Cedric
|
Producteur de lait à Carnet dans le sud Manche, Landry Rivière est membre de la commission «Communication» de Sunlait. Acteur des débats dans le cadre des EGA, il veut voir la co-construction de la filière laitière aboutir...
Une nouvelle formule de prix stoppée :
«Contrairement à ce que l’on peut observer dans de très grands groupes laitiers, Sunlait est reconnu par Savencia avec de réelles avancées acquises dans le passé. Le climat est constructif. Nous nous retrouvons tous les trimestres dans le cadre de réelles négociations pour parler contractualisation, prix, qualité, volume (...)», admet Landry Rivière.
En juin dernier, un protocole sur une nouvelle formule de calcul du prix du lait a même été signé. Il devait entrer en application sur le second semestre pour expertise et vérifier qu’il aboutissait à du «gagnant-gagnant». Une formule plus réactive, qui tenait compte de l’évolution du mixte produit, qui tenait compte de la marge des producteurs...
Pas encore sans doute un aboutissement mais ce qui aurait presque pu se faire de mieux.
Mais «patatras» le 27 septembre. Cinq jours avant les EGA lait, le protocole est dénoncé pas Savencia. «Nous n’arrivons pas à faire passer les hausses auprès des GMS (Grandes et Moyennes Surfaces» en guise de justification.
«Alors quand Daniel Chevreul dit à Caen qu’il faut discuter avec des OP fortes et fédérées, il a raison et c’est ce qu’il fait. Nous avons de vraies discussions. Ce n’est pas le copinage que nous pratiquons mais un vrai travail de fond depuis 5 ans. On passe du temps à co-construire une nouvelle formule qui correspond à la valorisation de l’entreprise mais le marché fait qu’on ne peut pas l’appliquer».
320 € eu lieu de 340 € : Voilà ce que voulait dénoncer publiquement Landry Rivière. «A quoi bon se battre sur une nouvelle formule si c’est pour s’aligner sur les moins-disants derrière?», s’interroge-t-il.
Tout n’est pas perdu pour autant. Le 11 octobre dernier, Sunlait a saisi le médiateur. Cela a permis de revenir à meilleure fortune sans faire pour autant affoler les compteurs : 332 € en novembre et 342 € en décembre.
«Mais il nous manque toujours les 20 € d’octobre». Les 1 000 litres ont été payés 320 € alors que la nouvelle formule affichait 340 €. Et de conclure: «il faut que la GMS et la transformation acceptent une meilleure répartition de la valeur ajoutée. Ce serait la meilleure façon de sortir par le haut des EGA».
|
Scooped by
Cedric
|
Stéphane Travert, invité de franceinfo mercredi, a dévoilé l'une des mesures issues des Etats généraux de l'alimentation : "partir du coût de revient du producteur et non plus du prix du distributeur".
"L'objectif est de redonner le juste prix aux agriculteurs pour qu'ils puissent vivre dignement de leur travail". Le gouvernement envisage notamment "l'inversion du calcul des prix". "Nous partons toujours du prix du distributeur, or le producteur est toujours lésé. On veut donc partir du coût de revient pour mieux répartir la valeur", a détaillé Stéphane Travert. Le gouvernement étudie la faisabilité juridique, avec "un système réglementaire ou législatif".
|
Scooped by
Cedric
|
Emmanuel Macron se déplace ce mercredi 11 octobre à Rungis dans le cadre des États généraux de l’alimentation. Le président doit en clôturer la première partie, consacrée à la répartition de la valeur entre agriculteurs et distributeurs. L'occasion de faire le point sur ce que touchent vraiment les producteurs sur les produits de notre quotidien. Sur le lait, les fruits ou encore la viande, ils passent toujours après les distributeurs.
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
«Des hausses de prix de 5 % à 15 % sur des milliers d'articles alimentaires… sous prétexte d'aider les agriculteurs !» Une prophétie étonnante de la part de Michel-Édouard Leclerc, président de l'enseigne fondée par son père, qui se targue de réussir à défendre le pouvoir d'achat des Français. En préambule d'une vaste campagne de pub démarrant lundi, le plus médiatique des patrons de la distribution craint sur son blog que les États généraux de l'alimentation (EGA) ne débouchent sur une flambée des prix.
|
Scooped by
Cedric
|
Michel-Edouard Leclerc, patron de la chaine d'hypers et supermarchés, s'est dit mercredi prêt à accepter la fixation de "prix de crise" sur certains produits comme le porc ou le lait, afin de soutenir les agriculteurs.
|
Scooped by
Cedric
|
"Il faut tenir compte des coûts de production franco-français et, ensuite, en confiance, retisser et reconstruire des prix en marche avant, entre les producteurs et les industriels, puis entre les industriels et les distributeurs, et convaincre les consommateurs que payer un ou deux centimes de plus sa tranche de jambon ou son litre de lait, c'est pérenniser des exploitations", a déclaré Mme Lambert, prenant l'exemple du producteur de lait "C'est qui le patron", une voie "qu'on pourrait développer".
|
Scooped by
Cedric
|
Dans une tribune publiée le 12 septembre 2017, Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution, met en garde les participants aux États-généraux de l’alimentation contre la tentation de « prix politiques ».
|