Lait de Normandie... et d'ailleurs
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France OP lait craint la destruction de valeur par les négociations commerciales

France OP lait craint la destruction de valeur par les négociations commerciales | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’anticipation de la date butoir des négociations commerciales entre transformateurs et distributeurs « poursuit l’objectif de baisses de prix »…


« Alors que les lois Egalim successives ont instauré une construction du prix en marche avant pour une juste rémunération des producteurs, le législateur prend le risque d’une pression accrue sur les OP dans le secteur laitier pour faire évoluer les prix à la baisse »…


 Le projet de loi visant à avancer la date de fin des négociations commerciales « risque d’entériner une sorte d’Egalim inversée, avec une répercussion des baisses de prix de l’aval à l’amont »….


« Nombre d’OP se battent encore pour l’application des grands principes d’Egalim, à savoir la prise en compte des coûts de production et la construction du prix en marche avant. Il est faux de croire que les coûts de production sont systématiquement pris en compte dans les négociations entre industriels et grande distribution. La justification du prix payé au producteur suffit, peu importe que les coûts de production soient réellement pris en compte ».

Cedric's insight:
voir aussi Les 3 chiffres qui alertent sur les PME : des informations alarmantes
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Serge Papin propose des "prix référents" sur les matières premières agricoles

Serge Papin propose des "prix référents" sur les matières premières agricoles | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le distributeur Système U est favorable à la détermination de « prix référents » pour les principales matières premières agricoles (lait, porc, boeuf) vendues en grande surface, a dit mercredi son patron, Serge Papin devant des agriculteurs.

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Contrats, prix, bio : les annonces déjà connues des Etats généraux de l'Alimentation

Contrats, prix, bio : les annonces déjà connues des Etats généraux de l'Alimentation | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Des contrats basés sur les coûts de production, une organisation en filières, la montée en puissance de l'agriculture bio, le tout décidé par ordonnances au printemps 2018.

Voici les principales annonces faites à la mi-octobre, à mi-parcours de ces Etats généraux de l'alimentation, par leur maître d'oeuvre Emmanuel Macron :

- Des ordonnances au premier semestre prévoiront de fonder les contrats entre agriculteurs et leurs clients (distributeurs, industriels) sur le coût de revient proposé par l'agriculteur.

- Pour les négociations commerciales de fin d'année, les acteurs sont priés de s'engager à refléter "l'esprit de la loi à venir" sous l'égide du gouvernement

- Les négociations commerciales doivent s'inscrire dans une contractualisation pluriannuelle de 3 à 5 ans.

- Pour établir ces coûts de production, filière par filière, "des indicateurs de marché doivent être définis" avec un renforcement de l'Observatoire des prix et des marges ainsi que des contrats-types. Le rôle du médiateur des relations commerciales agricoles sera également renforcé.

- relèvement du seuil de revente à perte (SRP) pour les produits alimentaires et encadrement des promotions

- conclure pour la fin de l'année des plans de filières qui doivent permettre "d'assurer (...) la montée en gamme autour de labels, des signes de qualité, de la bio avec des objectifs chiffrés à cinq ans".

- Les agriculteurs sont priés de se structurer en inter-professions qui puissent peser dans les négociations.

- plus de transparence des coopératives dans la répartition de leurs gains à leurs adhérents.

- un taux de 50% de produits bio ou locaux dans la restauration collective en 2022.

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États généraux de l’alimentation : « les prix seront construits à partir des coûts de production » - France agricole

États généraux de l’alimentation : « les prix seront construits à partir des coûts de production » - France agricole | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le président de la République s’est engagé, le 11 octobre 2017, à Rungis, à présenter une loi, au 1er semestre 2018, visant à mettre en place « une contractualisation rénovée » avec un contrat proposé par les agriculteurs et non plus par les acheteurs, et à relever le seuil de revente à perte (SRP) par le biais d’une ordonnance. Son but : « stopper la guerre des prix ».


« Nous modifierons la loi pour inverser la contractualisation », « les prix seront construits à partir des coûts de production ».


Une ordonnance pour relever le SRP : « favorable au relèvement du SRP et à l’encadrement des promotions sur les produits alimentaires ».


« Vous devez aussi prendre vos responsabilités et vous regroupez plus massivement et rapidement autour des organisations de producteurs commerciales. Nous conditionnerons certains dispositifs d’aides à la taille des OP commerciales ».


Les OP doivent davantage se professionnaliser « pour négocier les prix et les volumes et travailler sur les coûts de productions. Des indicateurs de marché, de coût de production et des contrats types par filière doivent être définis ».


Mise en place de plans de filières avec des objectifs chiffrés : Le plan d’investissement pour l’agriculture (5 milliards d’euros) devra accompagner le choix des filières.


« Je souhaite que les négociations commerciales s’inscrivent dans une organisation pluriannuelle. Nous engagerons cette organisation pluriannuelle sur 3 à 5 ans ».

Cedric's insight:
Et aussi :
Alimentation : Macron détaille son plan de bataille – Les échos
Sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/030694187910-alimentation-macron-detaille-son-plan-de-bataille-2121475.php
Macron annonce des ordonnances pour améliorer les revenus des agriculteurs – Ouest France
Sur https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/macron-annonce-des-ordonnances-pour-ameliorer-les-revenus-des-agriculteurs-5305648
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Le ministre de l'Agriculture annonce "l'inversion du calcul du prix pour ne plus léser le producteur"

Le ministre de l'Agriculture annonce "l'inversion du calcul du prix pour ne plus léser le producteur" | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Stéphane Travert, invité de franceinfo mercredi, a dévoilé l'une des mesures issues des Etats généraux de l'alimentation : "partir du coût de revient du producteur et non plus du prix du distributeur".

 "L'objectif est de redonner le juste prix aux agriculteurs pour qu'ils puissent vivre dignement de leur travail". Le gouvernement envisage notamment "l'inversion du calcul des prix". "Nous partons toujours du prix du distributeur, or le producteur est toujours lésé. On veut donc partir du coût de revient pour mieux répartir la valeur", a détaillé Stéphane Travert. Le gouvernement étudie la faisabilité juridique, avec "un système réglementaire ou législatif".

Cedric's insight:
Et aussi États généraux de l'alimentation : les agriculteurs suspendus aux annonces de Macron
Sur http://www.europe1.fr/economie/etats-generaux-de-lalimentation-les-agriculteurs-suspendus-aux-annonces-de-macron-3458957
La grande distribution attend aussi impatiemment les annonces que doit faire le président de la République mercredi.
- Une hausse massive des prix, selon Leclerc
- "Pas de guerre de prix", annonce Travert.
- Encadrer les promotions ?
- Prendre mieux en compte les prix agricoles
- Les supermarchés Leclerc, "un ancien monde" ?
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Egalim n’explique pas « l’amélioration de la situation agricole »

Egalim n’explique pas « l’amélioration de la situation agricole » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
En 2022, « l’augmentation des prix agricoles a profité aux producteurs qui ont retrouvé des marges positives par rapport à leurs coûts de production, que ce soit pour le lait, les céréales et dans une moindre mesure le porc et les volailles. La principale exception demeure l’élevage bovin qui, malgré la hausse des prix, demeure assez loin de deux smic par UTH. Ces chiffres sont bien entendu des moyennes et ne peuvent cacher la grande hétérogénéité des exploitations agricoles françaises (…) » selon Philippe Chalmin…

« Mais une chose est claire par contre : l’amélioration de la situation agricole n’est en aucune manière liée à un « partage plus favorable de la valeur ajoutée », comme le célèbrent nombre de discours depuis les Égalim. Les hausses de prix sont celles de marchés mondiaux et européens que subissent l’ensemble des acteurs des filières…

Certes, l’approche de l’OFPM reste principalement limitée aux canaux de la GMS et ne tient compte ni de la restauration, ni des circuits courts et directs. Mais la crise que connaissent les produits de l’agriculture bio (notamment pour les produits laitiers) montre bien les limites de ces créneaux lorsqu’ils ne restent pas des niches. »
Cedric's insight:
voir aussi Poplait : « Les lois Egalim trop peu appliquées »

« Egalim seul ne suffira pas à rétablir un équilibre favorable aux producteurs »
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Philippe Chalmin : «Je ne connais pas le juste prix»

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Président de l'Observatoire de la formation des prix, Philippe Chalmin a éreinté la notion de «juste prix» développée pendant les États généraux de l'alimentation. Verbatim.

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Sunlait : sortir par le haut des EGA

Sunlait : sortir par le haut des EGA | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Producteur de lait à Carnet dans le sud Manche, Landry Rivière est membre de la commission «Communication» de Sunlait. Acteur des débats dans le cadre des EGA, il veut voir la co-construction de la filière laitière aboutir...


Une nouvelle formule de prix stoppée :

«Contrairement à ce que l’on peut observer dans de très grands groupes laitiers, Sunlait est reconnu par Savencia avec de réelles avancées acquises dans le passé. Le climat est constructif. Nous nous retrouvons tous les trimestres dans le cadre de réelles négociations pour parler contractualisation, prix, qualité, volume (...)», admet Landry Rivière.

En juin dernier, un protocole sur une nouvelle formule de calcul du prix du lait a même été signé. Il devait entrer en application sur le second semestre pour expertise et vérifier qu’il aboutissait à du «gagnant-gagnant». Une formule plus réactive, qui tenait compte de l’évolution du mixte produit, qui tenait compte de la marge des producteurs...

Pas encore sans doute un aboutissement mais ce qui aurait presque pu se faire de mieux.


Mais «patatras» le 27 septembre. Cinq jours avant les EGA lait, le protocole est dénoncé pas Savencia. «Nous n’arrivons pas à faire passer les hausses auprès des GMS (Grandes et Moyennes Surfaces» en guise de justification.

«Alors quand Daniel Chevreul dit à Caen qu’il faut discuter avec des OP fortes et fédérées, il a raison et c’est ce qu’il fait. Nous avons de vraies discussions. Ce n’est pas le copinage que nous pratiquons mais un vrai travail de fond depuis 5 ans. On passe du temps à co-construire une nouvelle formule qui correspond à la valorisation de l’entreprise mais le marché fait qu’on ne peut pas l’appliquer».


320 € eu lieu de 340 € :

Voilà ce que voulait dénoncer publiquement Landry Rivière. «A quoi bon se battre sur une nouvelle formule si c’est pour s’aligner sur les moins-disants derrière?», s’interroge-t-il.


Tout n’est pas perdu pour autant. Le 11 octobre dernier, Sunlait a saisi le médiateur. Cela a permis de revenir à meilleure fortune sans faire pour autant affoler les compteurs : 332 € en novembre et 342 € en décembre.

«Mais il nous manque toujours les 20 € d’octobre». Les 1 000 litres ont été payés 320 € alors que la nouvelle formule affichait 340 €. Et de conclure: «il faut que la GMS et la transformation acceptent une meilleure répartition de la valeur ajoutée. Ce serait la meilleure façon de sortir par le haut des EGA».

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L’OP CLE PS Ouest fédère 680 producteurs de la Manche, de l’Ille-et-Vilaine et plus modestement de l’Orne et du Calvados.
L’OP CLE PS Ouest est par ailleurs une des 12 composantes de l’union d’OP livrant 1,2 Mrd litres (2600 producteurs) de lait à Savencia: Sunlait.
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Macron veut mieux rémunérer les agriculteurs avec des prix basés sur les coûts de production

Macron veut mieux rémunérer les agriculteurs avec des prix basés sur les coûts de production | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé mercredi une loi visant à rééquilibrer les contrats entre agriculteurs, industriels et distributeurs, pour mieux rémunérer les agriculteurs.
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La FNSEA appelle le législateur à la rescousse contre le

La FNSEA appelle le législateur à la rescousse contre le | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

"Il faut tenir compte des coûts de production franco-français et, ensuite, en confiance, retisser et reconstruire des prix en marche avant, entre les producteurs et les industriels, puis entre les industriels et les distributeurs, et convaincre les consommateurs que payer un ou deux centimes de plus sa tranche de jambon ou son litre de lait, c'est pérenniser des exploitations", a déclaré Mme Lambert, prenant l'exemple du producteur de lait "C'est qui le patron", une voie "qu'on pourrait développer".

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