Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Vers un Egalim 4 : quels enjeux pour les filières ?

Vers un Egalim 4 : quels enjeux pour les filières ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

• Le prix d’un produit ne peut être défini uniquement sur la base des coûts de production

• Egalim ne porte que sur la production qui va alimenter la grande distribution

• Faut-il intégrer la restauration hors domicile dans le périmètre Egalim ?

• Egalim ne pourra pas régler les principales causes du manque de revenu agricole (compétitivité du secteur agricole et agro-alimentaire, volatilité des cours mondiaux)

• Le risque d’une réglementation excessive est de créer un appel d’air pour les produits importés


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Les grossistes ne veulent pas rentrer dans le rang des lois Egalim

Les grossistes ne veulent pas rentrer dans le rang des lois Egalim | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les professionnels qui livrent restaurants et cantines sont vent debout contre la tentation de les assujettir aux mêmes règles de négociations commerciales que les supers et hypermarchés…


Les grossistes tiennent à leurs règles d'exception, notamment pour ceux qui travaillent dans l'alimentation. La Confédération des grossistes de France (CGF) a défendu le statut spécial que la Loi de modernisation de l'économie, en 2014, puis la loi Descrozaille, en 2023, ont conféré à ceux qui comme à Rungis, exercent le métier d'intermédiaire entre les agriculteurs ou les industriels de l'agroalimentaire et les entreprises de restauration…

Cedric's insight:
Les supers et hypermarchés représentent « moins de la moitié des débouchés des exploitations agricoles française : 35 % des débouchés des produits laitiers, 47 % des bovins, 48 % de la volaille… » La RHD représente 30% des dépenses alimentaires des ménages.
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Souveraineté alimentaire, prix plancher et sanctuarisation de la matière première agricole : Des notions improbables dans une économie de marché

Souveraineté alimentaire, prix plancher et sanctuarisation de la matière première agricole : Des notions improbables dans une économie de marché | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Souveraineté alimentaire, prix plancher et sanctuarisation de la matière première agricole : Des notions improbables dans une économie de marché...


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Egalim 4, c'est parti ! La mission parlementaire sur une réforme officiellement lancée

Egalim 4, c'est parti ! La mission parlementaire sur une réforme officiellement lancée | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors qu’Egalim 3 entre à peine en vigueur, depuis le 1er mars, une réflexion sur cette loi censée rééquilibrer les relations commerciales entre distributeurs, industriels et agriculteurs, démarre, suite à la colère agricole…

Cedric's insight:
« Quand une loi commence à fonctionner, c’est normal que certaines choses marchent moins bien, d’autant qu’Egalim a dû affronter le choc avec l’Ukraine, sorte de crash test, puis la crise de l’énergie. Tout le monde avait du mal à négocier. » Le médiateur des relations commerciales agricoles précise : « mon prédécesseur avait 30 médiations par an, il y en a eu 192 en 2022 et 114 en 2023, et malgré tout, Egalim a marché. Heureusement qu’on a eu cette loi »
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LME/Egalim : les propositions de Michel Biero, Lidl

LME/Egalim : les propositions de Michel Biero, Lidl | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Un contrat signé avec une multinationale dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Économie de 2008, un énorme pavé de feuillets vs les 4 pages d’un contrat tripartite Lidl noué avec un groupement d’éleveurs et un industriel…


Les grandes marques 20% moins chères en Europe : la LME a un effet pervers sur les prix des produits des multinationales en France. « Mes collègues de Lidl en Europe - en Allemagne, en Italie, en Espagne - vendent les mêmes grandes marques 15% à 20% moins cher qu’en France car ils n’ont pas la LME, une spécificité française. Tant qu’on n’aura pas réformé la LME, les lois Egalim qui vont se succéder ne serviront à rien. »…


« On peut se dire qu’un litre de lait sorti de la ferme, on ne peut plus l’acheter en dessous de 46 centimes. Certains le payent 40, 41 ou 42 cts. Il faut que le législateur intervienne. Pourquoi ne pas mettre en place le litre de lait à 1€ ? Je propose d’interdire les promotions de façon expérimentale sur le lait, le porc et le bœuf, les trois secteurs d’élevage les plus en difficulté aujourd’hui. Sauf bien sûr en cas de demande du monde agricole s’il y a surproduction. »…

Cedric's insight:
voir aussi Rémunération des agriculteurs: le patron d'Intermarché appelle à un texte "plus contraignant"
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Respect des lois Egalim : la Cour des comptes demande des sanctions dans la filière bovine

Respect des lois Egalim : la Cour des comptes demande des sanctions dans la filière bovine | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Les sanctions prévues par la loi n'ont pas encore été appliquées. Cette situation doit être corrigée dans les meilleurs délais. »…


Actuellement, les agriculteurs, «comme toutes les entreprises», peuvent effectuer des signalements sur le site de la DGCCRF, rappelle la Cour des comptes. Mais cette possibilité n'est pas toujours bien connue. La Cour préconise donc «à court terme» d'assurer «rapidement la promotion de cette possibilité auprès du monde agricole» et sur le «plus long terme» de créer «une plateforme structurée de recueil des signalements», afin de «faciliter l'identification des risques directement auprès des producteurs»…

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«Asymétrie» : la Cour des comptes pointe aussi «l'asymétrie» des relations entre les «très nombreux» éleveurs bovins et «un faible nombre d'acheteurs» : ainsi, 76,3% de la collecte de lait est réalisée par 28 établissements collecteurs et pour la viande, 143 abattoirs assurent 92% des tonnages. Il en résulte que les acheteurs «bénéficient d'un rapport de force à leur avantage dans la négociation des prix», estime la Cour des comptes…
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Inscrire dans la loi un "prix minimum garanti ou l’obligation de passer par des contrats tripartites"

Inscrire dans la loi un "prix minimum garanti ou l’obligation de passer par des contrats tripartites" | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le patron de Lidl France, Michel Biero, veut inscrire dans la loi un "prix minimum garanti ou l’obligation de passer par des contrats tripartites. Il n’en a pas été question lors des annonces et moi je l’ai poussé en amendement lors d’Egalim. On n’est pas allé suffisamment loin [dans les annonces gouvernementales pour aider les agriculteurs]. Quand tous les acteurs de la chaîne seront dans des contrats tripartites, on n’entendra plus les agriculteurs"…


Pour lui, "si on ne l’inscrit pas dans la loi, ça n’arrivera pas parce que forcément entre le distributeur et l’éleveur, il y a l’industriel qui n’a pas intérêt à entrer dans des contrats tripartites car c’est de la transparence", explique-t-il. "Entre l’industriel et le distributeur on se chamaille, il y a clairement un jeu de dupes. On ne sait pas ce que touche l’éleveur. Ces contrats tripartites c’est la solution pour rémunérer à leur juste valeur les agriculteurs"…

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voir aussi L'option 3 d'Egalim « n’est pas de la vraie transparence »
 
Michel Biero, Lidl : "Les agriculteurs ne vivent plus de leur travail"
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Décryptage : Pourquoi les lois Egalim n'assurent pas des justes prix aux agriculteurs ?

Décryptage : Pourquoi les lois Egalim n'assurent pas des justes prix aux agriculteurs ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les lois Egalim devaient donner une meilleure rémunération aux agriculteurs. Objectif : les protéger dans le cadre des négociations avec les industriels et les supermarchés. Pourtant, six ans après la promulgation de la première loi Egalim, il est toujours difficile pour les agriculteurs d'inverser le rapport de force…


Le "respect absolu des lois Egalim", c'est l'une des principales revendications des agriculteurs mobilisés depuis plusieurs jours partout en France. Des lois censées améliorer leurs revenus en prenant en compte leurs coûts de production autant par les industriels qui transforment leurs produits que par les distributeurs…


Promulguée en 2018, la première loi Egalim promet donc d'instaurer "l'inversion de la construction du prix" en incitant les agriculteurs à se regrouper pour inverser les rapports de force lors des négociations commerciales avec les industriels. Des industriels qui devront reporter ces coûts lors des négociations avec la grande distribution...


Autre objectif de cette première loi Egalim, mettre fin à la guerre des prix à laquelle se livrent les géants de la grande distribution pour attirer les clients… au détriment des exploitants. Pour cela, deux mesures : l'augmentation du seuil de revente à perte de 10 % qui empêche les grandes surfaces de revendre à prix coutant : elles doivent vendre les produits 10 % plus chers qu'elles ne les ont achetés. Les promotions sont aussi limitées à 34 % du prix et 25 % du volume acheté. Plus de promotions "deux pour le prix d'un", seul le quatrième produit peut encore être "gratuit"…


"Tout ce mécanisme était destiné à réinjecter de l’argent dans la grande distribution, relate Rodolphe Bonnasse, expert de la grande distribution. C'est la stratégie dite du ruissellement : si les commerçants vendent plus cher, ils vont acheter plus cher à l'industriel qui va lui-même acheter plus cher au producteur." Malheureusement, l'articulation économique du secteur agroalimentaire comporte tellement de couches, que ce ruissellement n'est jamais arrivé dans la poche des agriculteurs…


Un an après la promulgation de la première loi Egalim, un rapport du Sénat l'assure : "le compte n'y est pas", certaines mesures, comme le nouveau seuil de vente à perte, étant même contreproductives. Selon ce rapport, cette mesure a parfois conduit les grandes surfaces à imposer "une baisse de 10 % du prix d’achat aux producteurs" pour éviter une hausse de prix consommateurs…


« Actuellement, en moyenne, lorsqu’on achète produit alimentaire, seul 6% de la valeur qu’on dépense va au producteur de la matière première. Le reste, c'est pour l'emballage, le transport, l'énergie, le marketing » - Rodolphe Bonnasse, expert de la grande distribution

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voir aussi Egalim, quesako ?
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Les producteurs de lait demandent le respect d’Egalim

Les producteurs de lait demandent le respect d’Egalim | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Malgré l’inflation et l’augmentation des charges, (+6% de l’indicateur de prix de revient calculé par le Cniel à 442 €/1000 L), les prix payés aux producteurs laitiers restent insuffisants et fragilisent la pérennité de la filière lait…


En octobre 2023, le prix moyen du lait conventionnel était de 435,7€ pour 1000 litres, soit 18€ de moins qu’en octobre 2022…


La FNPL somme le ministre d’agir face aux industriels qui ne jouent pas le jeu et qui n’ont pas trouvé d’accord avec leurs OP. Elle demande la prise en compte des indicateurs de production par Lactalis et la poursuite des négociations par Savencia dans le cadre de l’OP Sunlait…

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Les coopératives laitières dénoncent la remise en cause de la loi Egalim

Les coopératives laitières dénoncent la remise en cause de la loi Egalim | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Pour l’instant les nouvelles qui remontent des box de négociation ne sont pas à l’avantage de l’amont de la filière. « Arrêtons de retourner dans cette guerre des prix pour contenter Bercy »…


Parmi les coopératives laitières soumises à la date butoir du 15 janvier, 20% n’avait pas encore signé. Celles qui l’ont fait clôturent avec des tarifs stables voire en légère baisse. « Concrètement la hausse de la matière première agricole n’a pas été obtenue », alors que les besoins des coopératives laitières sont de l’ordre de 3% « proche de ce que sera l’inflation en 2024 »…


Les transformateurs générant un chiffre d’affaires de plus de 350 millions d’euros ont jusqu’au 31 janvier pour finaliser les négociations avec les enseignes de la grande distribution. Mais là encore, les plus grandes entreprises ont du mal à faire entendre leurs besoins…


« Nous n’arrivons pas à faire passer la hausse de la MPA auprès des distributeurs. Ils ne veulent pas entendre non plus les hausses des charges au niveau industriel. Si nous n’arrivons pas à faire passer ces hausses, c’est sur le prix du lait que cela se traduit. Sous la pression du ministre de l’Économie, les distributeurs veulent la mise à mort des lois Egalim. Soyons raisonnables, la demande de la distribution n’est ni entendable ni acceptable. »

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voir aussi Négociations commerciales : un résultat « dramatique » pour les coopératives

Négos : un goût amer pour les PME et ETI
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Négociations commerciales : la FNPL met en alerte la grande distribution !

Négociations commerciales : la FNPL met en alerte la grande distribution ! | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le décalage entre la volonté de réindustrialiser la France et la défense du pouvoir d’achat par la baisse des prix alimentaires met en danger l’élevage laitier…

Des mobilisations de producteurs se préparent après la fixation unilatérale par Lactalis du prix de base de janvier…

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Egalim, un premier pas vers le Commerce équitable ?

Egalim, un premier pas vers le Commerce équitable ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Aujourd’hui, le lait équitable FaireFrance fête ses 10 ans et « C’est qui le patron ?! » ses 7 ans d’existence. Egalim a maintenant 5 ans. En production laitière,71 OP lait de vache et 6 associations d’OP (AOP), contractualisent avec leurs laiteries une formule de prix incluant leur prix de revient…


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« Egalim insuffisant à protéger le pouvoir de négociation des producteurs, et encore moins appliqué »

« Egalim insuffisant à protéger le pouvoir de négociation des producteurs, et encore moins appliqué » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En l’absence de contrôles et de sanctions, l’Etat fait la part belle aux industriels :


 ⚠ failles majeures des Lois Egalims ⚠ tentative de contournement des OP

 ⚠ relations individuelles placées sous le signe de la dépendance...


➡ France OP Lait dénonce des conséquences désastreuses pour les OP


Des solutions collectives doivent être trouvées pour construire un partenariat gagnants/gagnants

Cedric's insight:
voir aussi Sunlait contre Savencia : que dit la décision de la cour d'appel ?
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[Vidéo] FCD : une nécessité de "réparer" la loi EGalim…

[Vidéo] FCD : une nécessité de "réparer" la loi EGalim… | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La bonne rémunération des agriculteurs passe par une nécessaire transparence des industriels au sujet des prix de la matière première agricole. « L'industriel doit donner aux distributeurs la part de matières premières agricoles en toute transparence. Le sujet de la transparence, c'est le sujet de l'industriel. »…


A priori, la proposition de loi écologiste sur les prix plancher sera abandonnée, et nous nous en réjouissons, parce que ça fait partie des mauvaises idées pour aider à mieux rémunérer les agriculteurs…


L'intérêt est aujourd'hui de regarder comment réparer la loi EGalim, qui malheureusement a beaucoup de défauts aujourd'hui…


« Pour protéger l'agriculteur, il doit y avoir un contrat entre l'agriculteur et l'industriel, puis l'industriel doit donner aux distributeurs la part de matières premières agricoles en toute transparence, que le distributeur ne négocie pas. Le principe est très simple, sauf qu'il n'y a ni contrat, ni transparence. Et donc la loi ne fonctionne pas. Il n'y a pas de transparence des deux côtés, côté distributeur comme côté industriel, il faut être deux pour signer un accord. »…


"C'est à l'industriel de nous montrer, pas sur tout ce qu'il achète, mais simplement sur la matière première agricole, notamment la matière principale des produits. Elle doit être transparente pour qu'on puisse la rémunérer et être sûr qu'elle revient bien à l'agriculteur."…


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EGAlim : Résultats en produits durables et de qualité en restauration collective 2022

EGAlim : Résultats en produits durables et de qualité en restauration collective 2022 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Recensement des achats effectués par la restauration collective publique en produits durables et de qualité - Bilan de l’année 2022, collecte des données 2023 bientôt clôturée…


Les gestionnaires de restaurants collectifs ont consacré 27,5% de leurs achats à des produits durables et de qualité en 2022, dont 13% en bio…


Tous les restaurants collectifs, publics et désormais privés, sont invités à déclarer leurs achats pour l’année 2023sur la plateforme ma cantine avant la fin mars…

Cedric's insight:
Objectif : offrir au moins 50% de produits durables et de qualité, dont au moins 20% de produits bios, depuis le 1er janvier 2022 à tous les restaurants collectifs de service public (scolaire et universitaire, hôpitaux, médico-social, administrations…), et depuis le 1er janvier 2024 aux établissements privés.
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ANPLF : Les producteurs fermiers « demandent à déroger aux exigences de contractualisation »

ANPLF : Les producteurs fermiers « demandent à déroger aux exigences de contractualisation » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
« L’ANPLF s’inquiète. La loi met déjà en difficulté les producteurs fermiers dans leurs relations commerciales en imposant des termes contractuels complexes et inutiles pour notre filière. Maintenant, nous sommes en plus menacés de sanctions. Le passage par la contractualisation écrite ajoute une lourde charge administrative et financière aux nombreuses déjà existantes. »…

A l’inverse de son objectif, Egalim fragilise les producteurs fermiers en complexifiant les relations clients. « Egalim a été décidée sans consulter la filière laitière fermière et ne lui est pas adaptée. Aujourd’hui, nous demandons à déroger aux exigences de contractualisation pour tous les produits laitiers fermiers, transformés et vendus par la ferme. »
Cedric's insight:
Plus de 7 000 producteurs produisent et transforment leur lait et commercialisent eux-mêmes leurs produits. Parmi eux, près de 30% commercialisent tout ou partie à la grande distribution, le plus souvent localement, magasin par magasin, et plus marginalement via des centrales d’achat, près de 10% travaillent avec des grossistes…
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«La 'marche avant' dans la construction des prix alimentaires n'existe pas», fustige Philippe Goetzmann

«La 'marche avant' dans la construction des prix alimentaires n'existe pas», fustige Philippe Goetzmann | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Philippe Goetzmann, observateur avisé de l'agroalimentaire national, fustige la proposition d'instaurer un «prix plancher» aux productions agricoles. Le consultant, qui a longtemps occupé des fonctions de direction au sein du distributeur Auchan, propose plutôt d'en finir avec Egalim et égraine ses propositions pour un véritable choc de compétitivité…


« C’est une très mauvaise idée pour plusieurs raisons. La première est réglementaire : cela relèverait de l'entente, ce qui est incompatible avec le droit communautaire. Il est dangereux de laisser croire à une corporation que des «prix planchers» sont possibles alors que ce sera retoqué à Bruxelles. Le risque est de renforcer le rejet de l'Europe alors que nous avons besoin du contraire...


Croire qu'il est possible de fixer un prix uniforme pour chaque denrée est une erreur : aucune exploitation ne supporte les mêmes coûts de production. Or, fixer un prix plancher suppose une homogénéité des coûts. Au sein de certains bassins de production, les niveaux de revenus par unité de travail s'échelonnent de 1 à 30…


 Si le prix plancher permet d’associer tout le monde, vous créez des effets d’aubaine et des rentes de situation pour les acteurs les plus productifs – et, en même temps, vous privez ces derniers de la capacité à gagner des parts de marché. La moyenne n’a pas de sens. Cela pose par ailleurs des problèmes liés aux échanges alors que la filière agroalimentaire exporte et importe beaucoup…


Dans le sillage des erreurs commises par les lois Egalim, toute la discussion est fondée sur le prix. Or, le prix n’a pas de valeur en tant que tel : ce qui importe, c'est le chiffre d’affaires, soit le rapport entre les prix et les volumes. Le problème de la ferme France et de l'industrie hexagonale est la compétitivité. Si vous augmentez les prix – l'idée sous-jacente aux prix planchers – sur des filières soumises à la concurrence internationale, le principal risque est d’avoir des chutes de volumes. Ce n’est pas vraiment la solution au problème agricole. L'enjeu est plutôt d'avoir des prix qui correspondent aux marchés…


Egalim ne pouvait pas fonctionner : ces lois reposent sur deux postulats qui n'existent nulle part en économie. Le premier est celui d'une «marche avant» dans la construction du prix. Est-ce Carlos Tavares qui fixe le prix de ses Peugeot en fonction du cours du métal ? Est-ce Bernard Arnault qui fixe le prix de ses sacs Louis Vuitton en fonction du prix du cuir ? Non, ils veulent savoir quel niveau de prix leur permet d'avoir un client et si, à ce niveau de prix, ils peuvent amortir leurs coûts de production. Tout le logiciel Egalim ignore la notion de coûts – et au contraire les renchérit : quand un industriel recourt à un commissaire pour faire certifier ses comptes, cela lui coûte de l’argent. La «marche avant» n’existe pas…


Le deuxième postulat erroné est de croire que la transparence existe dans les affaires. (…) Dans les négociations commerciales, les industriels sont critiqués car ils recourent majoritairement à l'option 3 prévue par la loi Egalim [qui consiste à faire certifier leurs comptes par un tiers plutôt que de montrer leurs factures pour les achats de matière première agricole, NDLR] mais je les comprends : ils n’ont aucun intérêt à dévoiler le détail, sinon ils seront encore plus pressés sur les aspects qu’ils peuvent négocier, comme la matière première industrielle…


L’Etat doit être garant, tout le long des négociations, des meilleures conditions de concurrence possible. A l’évidence, il y a des acteurs plus concentrés que d’autres : la grande distribution, les plus grands industriels de l’agroalimentaire, contrairement au secteur agricole et au tissu des PME de l'agroalimentaire…


C’est le fait pour un distributeur, afin d’avoir le meilleur prix sur la référence la plus vendue – élément nécessaire dans la bataille des prix qu'il se livre avec ses concurrents –, de référencer disons 50 produits du fournisseur de cette référence d'appel, ce qui a un effet d’éviction sur les produits des PME et entrave la libre concurrence. L’Etat devrait s’occuper des abus de position dominante…


Pour les filières, le problème est la marge, pas le prix : nous avons les prix alimentaires les plus élevés d'Europe, nos filières agroalimentaires ne génèrent simplement pas assez de valeur ajoutée. Le seul sujet est la compétitivité et il est totalement absent des discours gouvernementaux. Ce déficit a pourtant quatre causes, dont trois incombent à l’Etat…


• La première est fiscale : l’ensemble des impôts sur la production se maintient à 4,7% du PIB en France, contre 1% en Allemagne…

• Le coût du travail est aussi plus élevé en France que chez nos voisins et il se trouve que la filière agroalimentaire, du champ à l’assiette, est une filière à haute intensité de main d’œuvre…

• Dernier point, les normes et les surtranspositions coûtent cher à nos entreprises…


Notre tissu agroalimentaire est trop émietté avec une kyrielle de PME. Nous devons générer des ETI, sources de valeur ajoutée. Cela vaut aussi pour les exploitations agricoles : il nous faut des exploitations de tailles plus importantes afin d'avoir plus de valeur ajoutée et d'amortir des investissements plus conséquents »…


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Relations commerciales : Vers un Egalim 4 ?

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En conférence de presse, Gabriel Attal a annoncé qu'un nouveau projet de loi sera présenté avant l'été sur les relations commerciales, sanctuarisant la "marche en avant" des prix…


Un «nouveau projet de loi sera présenté à l'été» concernant les relations commerciales dans les filières agricoles et alimentaires. Il portera sur 3 grands enjeux : «la construction du prix en marche avant», «la place des indicateurs de coûts de production [qui] doivent être plus centraux», et «les plateformes d'achats européennes».

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Une mission parlementaire va être confiée aux députés Alexis Izard (Renaissance) et Anne-Laure Babault (MoDem). Un Egalim européen toujours en projet, ainsi qu'une initiative "pour organiser un réseau intégré de contrôle et de répression des fraudes"…
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Apli : «Le lait équitable devrait être reconnu d'utilité publique»

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Des tracteurs... aux abords de l’Assemblée nationale. L'APLI (association des producteurs de lait indépendants) est à l'origine du mouvement. «[Le gouvernement] est en train de régler des petites mesures pour essayer de faire plaisir aux agriculteurs, mais le problème est bien plus grave, il est structurel, et c'est un problème de prix», a expliqué Adrien Lefèvre, porte-parole de l'association…


Les producteurs dénoncent la concurrence déloyale. «Le problème d'Egalim, c'est que c'est franco-français, il nous faut un Egalim européen. Si on n'a pas ce genre de mesures au moins au niveau européen, on a du lait moins cher en Allemagne qui rentre en France. Donc nous ce qu'on va gagner en plus sur chaque litre de lait, de l'autre côté on va le reperdre en volume parce que c'est la concurrence des pays limitrophes.»…


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Une loi « Egalim 4 » en vue ?

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Les distorsions des rapports de force engendrés par cette pyramide inversée font émerger la nécessité d'une « loi Egalim 4 ». Aurélie Trouvé porte une proposition de La France Insoumise de mettre en place des prix planchers des produits agricoles. Elle prévoit que si les filières ne parviennent pas à les définir, l'Etat le fera…


Une discussion autour de l'opportunité d'une « loi Egalim 4 » pourrait d'ailleurs aussi pointer son nez à l'occasion de la mission gouvernementale de réflexion sur le cadre législatif des négociations commerciales. Selon l'Inspection générale des finances, au moins au début (avant que les distributeurs reprennent de plus belle leur guerre des prix), le cadre des lois Egalim a été respecté : entre 2021 et le début de l'année 2023, l'inflation n'a pas impliqué une réduction des marges des agriculteurs…


Beaucoup d'acteurs doutent toutefois de la capacité de nouvelles dispositions à rompre les déséquilibres que plusieurs lois n'ont pas pu corriger…

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voir aussi Un déséquilibre qui pèse sur l’application des lois et leur esprit
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Egalim, quesako : Quelle est cette fameuse loi Egalim, au cœur des revendications ?

Egalim, quesako : Quelle est cette fameuse loi Egalim, au cœur des revendications ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Parmi les raisons de la crispation, le non-respect de la loi Egalim, votée en 2018, qui est censée protéger leurs revenus. Or les marques et les magasins n’hésitent pas à user de subterfuges pour la contourner…


Des réunions de réflexions ont conduit au vote d’une loi inédite en 2018 : Egalim, dont un des objectifs était de garantir un revenu décent et fixe aux agriculteurs en sanctuarisant le prix de la matière première agricole. En d’autres termes, si un producteur annonce, facture à l’appui, un prix de production de 8 euros pour un kilo de bœuf ou de volaille, les marques et les distributeurs ne peuvent pas le négocier. Et si le tarif d’une matière première augmente (lait, viande, poissons…), les magasins doivent immédiatement le répercuter dans les prix de vente des produits. Une vraie révolution pour le monde agricole, qui subissait depuis de nombreuses années la pression des marques et des magasins, dont le mot d’ordre était de leur acheter leurs produits le moins cher possible…


Sur le papier, tout semble parfait, mais dans les faits, les choses ne se déroulent pas vraiment ainsi. Avec la forte inflation sur les produits alimentaires (+20% entre 2021 et 2023), les magasins et les marques, qui ne veulent pas perdre leurs consommateurs, sont repartis au combat. Pour avoir les tarifs les plus avantageux, ils n’hésitent pas à essorer les producteurs. Car si le prix de la matière première n’est pas remis en cause, industriels et enseignes refusent cependant, pour certains, d’intégrer les variations de coûts liées à l’énergie, aux transports ou encore aux salaires...


Autre point de crispation de la part des agriculteurs : le fait que les enseignes créent des centrales d’achat à l’étranger pour s'affranchir de la loi française et négocier des tarifs avec leurs fournisseurs, étrangers, donc, pour leur acheter des produits qui se retrouveront dans les rayons de nos magasins. Enfin, ils pointent du doigt l’absence de scrupules des magasins qui n’hésitent pas à s'approvisionner directement auprès de producteurs étrangers, dont les produits sont moins chers que les français.

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voir aussi Les producteurs de lait demandent le respect d’Egalim
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Les producteurs de lait accusent Lactalis et Savencia de ne pas respecter la loi Egalim

Les producteurs de lait accusent Lactalis et Savencia de ne pas respecter la loi Egalim | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Nous avons un outil qui s’appelle la loi Egalim : il y est écrit que la matière première agricole est non-négociable. Le gouvernement doit faire respecter la loi. Le médiateur des négociations commerciales, avec la vitesse à laquelle il agit, ne peut pas répondre aux craintes des paysans. » Deux industriels sont particulièrement ciblés, le reste de la troupe récoltant plus ou moins de lauriers…


Lactalis, dont les négociations avec ses producteurs, réunis au sein de l’Unell, s’éternisent, tout comme Savencia, qui sort par ailleurs d’un conflit en justice avec une partie de ses producteurs réunis au sein de Sunlait, ont été épinglés. Ces industriels ont payé la tonne de lait respectivement 405 euros et 415 euros au mois de janvier – quand le meilleur élève, C’est qui le patron !? paie 490 euros avant les primes…


«Nous devons obliger nos amis industriels à aller à la négociation et utiliser les indicateurs de coûts de production de l’interprofession reconnus par Egalim». L’interprofession indique que le coût de revient de la tonne de lait était de 442 euros en 2022 – elle ne dispose pas de données plus récentes…

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Lactalis indique : «toutes les propositions qui ont pu être faites à l’organisation de producteurs UNELL, lors des réunions de négociations, s’inscrivaient dans le cadre de ces lois» Egalim. «Le Prix de Revient Agricole (PRA) a été fixé selon une méthodologie en place depuis quatre ans, établie avec l’accord de toutes les parties prenantes et applique strictement les dispositions d’Egalim. L’UNELL a demandé 5% d’augmentation du PRA basé sur une nouvelle approche qui n’était pas celle utilisée depuis quatre ans. Ces 5% ne sont par ailleurs pas compatibles avec les demandes de déflation de nos clients de la grande distribution». La situation pourrait toutefois se décanter. L’Unell et Lactalis ont accepté ce 23 janvier d’entamer une médiation. Du côté de Savencia la FNPL indique que l’industriel «est revenu sur son prix du lait en annonçant une hausse pour le mois de février et de mars»…
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FNIL, FNSEA & JA : « Les distributeurs remettent trop souvent en cause la matière première agricole »

FNIL, FNSEA & JA : « Les distributeurs remettent trop souvent en cause la matière première agricole » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La FNIL représente une centaine d’entreprises, dont 80% de PME, et les quatre géants laitiers que sont Savencia, Bel, Danone et Lactalis. Une grande partie, entre 30 et 40% des PME, n’ont pas encore signé avec les enseignes de la distribution. 9% des grands industriels ont signé les négos à ce jour…


« Nous avons fait remarquer que le prix de la MPA (matière première agricole) était remis en cause. Les distributeurs font remarquer avec subtilité que le prix de certaines matières premières a baissé et que, par conséquent, il faut aussi baisser nos prix. »…


La tendance à l’expansion des MDD (marques de distributeurs), en particulier en entrée de gamme, ne doit pas favoriser une préférence pour les produits importés…

Cedric's insight:
voir aussi FNSEA et JA dénoncent une pression à la baisse des distributeurs sur les prix

Carrefour, Intermarché… La Fédération nationale de l’industrie cible les deux enseignes de distribution
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Unell : « Le diktat de Lactalis »

Unell : « Le diktat de Lactalis » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
« Lactalis fait supporter aux producteurs de lait 100% des coûts de transformation du beurre/poudre, ainsi que la forte volatilité de ses cotations. Ce faisant, l’entreprise s’offre une marge fixe et transfère 100% des risques de ce segment de marché qui résulte de sa seule stratégie. Une situation également révoltante puisqu’en parallèle Lactalis nous adresse un « non » catégorique à une meilleure prise en compte des prix de revient sur la part du lait destiné au marché intérieur »

• Lactalis refuse de prendre en compte l’évolution des prix de revient demandée par l’Unell
• Depuis décembre, le Cniel ne publie plus d’indicateur de valorisation beurre-poudre
• Un prix de revient en élevage réévalué à 1%, contrairement aux 5% demandés par l’Unell.
• Un indice des prix de vente sorties usine qui ne permet pas d’être dans le principe de « construction du prix en marche en avant »
• Une valorisation beurre-poudre dont le coût de transformation aurait doublé depuis 2011
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voir aussi Négociations commerciales : Bras de fer Lactalis - Unell
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Egalim : le lobby européen de la distribution porte plainte devant la Commission

Egalim : le lobby européen de la distribution porte plainte devant la Commission | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Eurocommerce, organisation européenne qui rassemble grossiste et détaillants a porté plainte devant la Commission contre la loi Descrozaille, ou Egalim 3…


Eurocommerce a porté plainte devant la Commission, avançant que « La loi Descrozaille empêche les détaillants et les grossistes de rechercher de meilleures conditions d'approvisionnement dans le marché unique européen. Cela empêche les détaillants et les grossistes d'offrir un plus grand choix et des prix plus abordables aux consommateurs à travers l'Europe. »..


Les distributeurs regrettent que dans certains secteurs comme les vaccins, les entreprises soient encouragées à faire des économies d’échelle en se plaçant au niveau européen, tandis que les produits de grande consommation échappent à cette règle…

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voir aussi Négociations commerciales : quelles améliorations suite aux lois EgAlim ?
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