Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
Inflation : le Comté s’adapte en abaissant de 4% les droits à produire alloués aux fruitières sur 2023-2024 pour s’adapter au recul de la demande…
« Il s’agit de maintenir l’équilibre entre le marché et la production ». En cumul sur les 9 premiers mois de l’année, les achats des ménages de comté reculent de 0,9%...
Si la production tend à augmenter ces dernières années, la filière a déjà joué la carte de la modération des volumes, par exemple en 2015 lors de la fin des quotas et en 2004, lors de la croissance rapide des fabrication…
|
Scooped by
Cedric
|
Le plan de campagne sur trois ans fixait à 2 % la hausse de la production, qui vient d’être annulée par une baisse semblable des droits à produire. Pour coller au mieux à la conjoncture qui montre des « ventes qui stagnent voire fléchissent ». Et compenser un automne et un hiver très prolixes en volumes de lait…
« Notre niveau de production n’est pas en adéquation avec celui de nos ventes ». Un diagnostic lucide et circonspect sur une « conjoncture qui s’est quelque peu retournée. Les ventes stagnent voire fléchissent ». Le message préventif s’adresse à l’ensemble de la filière qui vit depuis plusieurs années sur un petit nuage. La rupture constatée lors de l’épisode de la Covid, générant une baisse de la consommation de comté de l’ordre de 20 % affectant principalement la vente à la coupe, n’avait été que de très courte durée...
|
Scooped by
Cedric
|
Comment différencier les différents comtés selon leurs affinages et leurs différentes caractéristiques ? Vous saurez tout de A à Z avec deux spécialistes du sujet…
Le comté qui passe par une période d'affinage lors de sa création peut être trouvé via différents aspects : 8 mois, très jeune et fruité. 12 mois, 18 mois ou encore 24 mois où là le fromage à un goût plus fort et plus salé que son cousin plus jeune. Plus le comté sera vieux, plus son aspect sera cassant et sombre. Un jeune comté est clair de couleur et mou d'aspects…
Le comté, à base de lait peut se créer avec un lait d'été en extérieur comme avec un lait d'hiver, période où les vaches sont à l'intérieur. Ceci change tout dans l'aspect de votre comté. Si votre comté est bien jaune, c'est que vous consommez sûrement du lait récolté en été…
|
Scooped by
Cedric
|
On compte dans la zone d’appellation 2400 exploitations productrices de lait à comté et 140 «fruitières» qui transforment ce lait en fromage. Elles produisent chaque année 70 000 tonnes de comté et 90% de la production est consommée en France. Quatorze maisons d’affinage…
|
Scooped by
Cedric
|
Limiter l'affouragement en vert, favoriser le pâturage... font partie de la liste des mesures... Voici quelques exemples de mesures:
- Le CIGC souhaite limiter la taille des exploitations, mais il reste à trouver la façon d'exprimer cette limite.
- Un minimum de 5 espèces prairiales dont 3 graminées et 2 légumineuses sera exigé pour augmenter la qualité des prairies semées.
- Un plan d'épandage individuel sera obligatoire. Les épandages de lisier seront possibles à partir d'un cumul annuel de températures positives de 200°C. Et il sera interdit de détruire les prairies avec des produits chimiques de synthèse.
- Les vaches devront disposer de plus de 50 ares de pâturage accessibles autour du point de traite. Il reste à définir la distance maximale entre l'entrée des parcelles et le point de traite. - L'affouragement en vert sera interdit avant le 1er juin et limité à un cumul de 75 jours annuels, avec des périodes qui restent à définir. Le maïs en vert est géré dans le cadre de l'affouragement en vert.
- Pour préserver l'attention accordée individuellement à chaque animal, certains gestes de la traite doivent rester manuels : nettoyage, connexion des faisceaux trayeurs, élimination des premiers jets.
Le comté, c'est 2600 exploitations pour 702 millions de litres.
|
Scooped by
Cedric
|
Le groupe privé et la coopérative sont au cœur de l’actualité. Les deux superstructures françaises de l’industrie laitière dirigent aussi les deux plus importants ateliers de transformation de la filière comté. Leur présence est-elle un danger ?
|
Scooped by
Cedric
|
Vieux ou jeune, d'hiver ou d'été, le fromage du massif du Jura a le goût de son terroir. Cette année, il n'en finit plus de réapparaître aux bonnes tables.
|
Scooped by
Cedric
|
Première AOP fromagère française avec une production annuelle de plus de 60 000 tonnes, la filière Comté devra faire face à des défis majeurs dans les prochaines années.
Le succès commercial du célèbre fromage à pâte pressée cuite du Jura ne se dément pas. Toutefois, celui-ci est de plus en plus concurrencé par d’autres fromages mettant en avant la qualité et le terroir, sans toutefois suivre un processus aussi rigoureux que celui du Comté.
Son cahier des charges strict lui a permis de miser sur la valeur ajoutée plus que les volumes, mais pourrait-il devenir un frein au développement de la filière ?
L’inter-profession Comté entame un cycle de réflexion et d’études de 18 mois pour répondre à cette question.
|
Scooped by
Cedric
|
Confrontation. La question du recadrage de l’affouragement en vert voit se confronter deux visions de ce que doit être l’AOP.
Deux visions de l’AOP : d’un côté, les tenants d’un comté « très terroir » (position défendue notamment par la Confédération), de l’autre, un comté qui le serait un petit peu moins (FNSEA).
C’est sur la question de l’affouragement en vert que s’est cristallisé ce débat…
|
Scooped by
Cedric
|
Les fédérations départementales des coopératives laitières du Doubs et du Jura viennent de fusionner. Désormais, les coopératives laitières plus connues sous le nom de fruitières sont regroupées dans la Fédération Régionale des Coopératives du Massif Jurassien.
|
Scooped by
Cedric
|
Le comté va préciser des points de son cahier des charges. Objectif : rester un produit inimitable qui valorise le lait à 500 € les 1 000 l. Il y a urgence alors que ses valeurs sont copiées et que certains producteurs prennent des largesses avec les règles.
|
Scooped by
Cedric
|
Alors que les laiteries en lait standard s’alarment des refus de hausses des GMS, le comté commence à s’inquiéter des 8 400 €/t, record atteint par sa MPN (moyenne pondérée nationale ou prix de vente des affineurs).
Le risque est de détourner les consommateurs d’un produit jugé trop cher et de voir chuter le prix du lait, indexé sur la MPN. Un drame pour ceux qui ont investi avec du lait proche de 500 €/t.
|
Scooped by
Cedric
|
L'engouement pour le fromage phare de la région dépasse les limites de la Franche-Comté. Dans le Jura, et ailleurs, les fruitières se préparent à accueillir de nombreux clients.
|
|
Scooped by
Cedric
|
Le gruyère de France IGP célèbre ses 10 ans. Dans le Jura, le fromage au lait cru tente de trouver sa place face au géant et sacro-saint comté, tout comme l’emmental. Le clou de la solution : davantage de communication avec des moyens financiers moindres, pour promouvoir un produit plus accessible…
Quelque 205 000 meules de fromages dorment sur les planches d’épicéa dans les caves d’affinage de Monts et terroirs à Poligny. On y affine le plus connu des fromages franc-comtois, le comté, mais aussi le gruyère français. Cette jeune filière célèbre les dix ans de son indication géographique protégée (IGP). À Poligny, les phases d’agrandissement des caves correspondent à cette reconnaissance puisqu’une extension date de 2012…
Si le gruyère français est encore méconnu — « Le gruyère, c’est Suisse ! » entend-on souvent — sa production est passée de 1 500 à 3 500 tonnes en dix ans. Chez Monts et terroirs, on applique les mêmes savoir-faire pour les deux fromages. « Notre spécialité est l’affinage à chaud, déroule...
|
Scooped by
Cedric
|
Avec le rachat de Verdannet (reblochon), et récemment Ambrosi (parmesan), le géant français des produits laitiers montre son appétit pour les productions AOP, gages de qualité. Dès 1992, il est apparu dans le comté avec l’acquisition de la fromagerie Philipona. Mais les mesures inscrites dans le cahier des charges de l’AOP comté bloquent toute possibilité d’industrialisation de la production…
L’appétit de croissance externe de Lactalis vient encore de se vérifier. Le mastodonte français des produits laitiers en pince particulièrement pour les appellations d’origine protégée. Illustration avec l’acquisition en cours d’Ambrosi , fabricant de parmesan et de grana padano, les deux plus grosses appellations italiennes. Et, il y a quelques mois, le rachat de la fromagerie haut-savoyarde Verdannet, productrice de reblochon…
Cette actualité chuinte jusque dans le massif jurassien. L’entreprise créée par André Besnier en 1933 est entrée par une lucarne dans la filière comté. En 1992, en s’emparant de la fromagerie Philipona, de Vercel. Un déclic pour tous les acteurs de l’interprofession, craignant la voracité de ce ver qui entrait dans le fruit. « Son objectif était d’augmenter sa production de 800 à 1 700 tonnes car si la qualité donne l’image, le standard donne le tonnage »…
|
Scooped by
Cedric
|
Certaines grosses entreprises françaises en partenariat avec WWF souhaitent que ce sommet fasse bouger les lignes directrices des entreprises en matière de protection du vivant. Retour sur les actions de chacune d'elles en faveur de la biodiversité…
Le groupe Bel s'est associé à WWF pour développer plusieurs méthodes de mesures de biodiversité. Un des sites de Normandie fabriquant le célèbre Boursin est aujourd'hui la plateforme test du groupe…
L'industriel a par ailleurs travaillé tout au long de sa chaîne de valeur pour réduire son impact sur la biodiversité. « Nous favorisons le pâturage en amont de la chaîne ainsi que l'agroforesterie et la plantation de haies pour favoriser les oiseaux mais aussi les insectes d'intérêt pour nos cultures. Nous faisons des diagnostics de biodiversité pour sensibiliser nos collaborateurs à la faune qui les entoure autour des sites de production...
« Nous avons une dépendance à la biodiversité, nous en avons besoin pour pérenniser notre activité. S'il n'y a pas de pollinisation, pas de pommes pour nos Pom'Potes, s'il n'y a pas de vers de terre dans le sol, pas de pâturages donc pas de lait... »
|
Scooped by
Cedric
|
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Dans le Doubs, la paraphrase pourrait s’imposer aux rivières.
Depuis le début des années 2010, pêcheurs, écologistes et amoureux de la nature constatent la mort lente est programmée de ces cours d’eau. Après des années de recherches et d’études, l’une des causes principales a pu être identifiée. Il s’agit de l’élevage et la production de lait destinée à la fabrication du comté.
Voici les chiffres de la production laitière dans le Doubs...
|
Scooped by
Cedric
|
Le comté est le meilleur élève des appellations protégées. Pour autant, la filière veut consolider ses principes, améliorer les pratiques environnementales, limiter la taille des fermes et préserver les actions manuelles.
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
On vous sert le premier fromage AOP de France sur un plateau ... De la fabrication à la dégustation !
|
Scooped by
Cedric
|
Ils ont de la chance d’être au bon endroit. C’est ce qu’on peut se dire, en regardant en ce moment les éleveurs laitiers du massif du Jura qui valorisent leur lait grâce au comté à 530 €/1 000 L....
Au sommaire de ce dossier :
• « Nous sommes des producteurs de fromages avant tout »
• En période de pâturage, la salle de traite déménage
• L’échelon transformation aux producteurs
• 5500 kg de lait produits avec de l’herbe • Cave d’affinage Marcel Petite, une forteresse de Comté
• Le rituel de la coulée entretient les liens
• Une filière organisée et solidaire
• Les défis pour l’avenir
|
Scooped by
Cedric
|
« Le comté n’est pas que du lait transformé, c’est une culture ». Gilles Fumey, professeur spécialiste de l’alimentation, a rencontré les acteurs de la filière comté. Il en a dressé un portrait bienveillant et souligné l’importance de le protéger pour garder son authenticité.
|
Scooped by
Cedric
|
Les montagnes du Jura cachent un trésor inestimable : des meules de comté par milliers, préservées dans la pénombre de ces cathédrales, véritables temples
|
Scooped by
Cedric
|
Les filières AOP Franc-Comtoise doivent-elles se tourner vers le haut de gamme, l’intensification, vers encore plus d’hygiène ou vers une performance environnementale parfaite ?
À travers cinq scénarios les acteurs des filières imaginent leur avenir :
1. Chacun pour soi : les producteurs ne suivent plus le modèle collectif de la filière actuelle
2. Montée en gamme, mais: les autres AOP disparaissent
3. Hygiénisation et déclin : arrivée d’une crise sanitaire sur le lait cru
4. Monopole : une marque commercialise 3 quarts de la production AOP
5. Excellence environnementale : élaboration d’un nouveau cahier des charges avec extensification des pratiques
|
Scooped by
Cedric
|
La filière comté ne veut pas s’endormir sur ses lauriers. Et réfléchit à actualiser son cahier des charges selon une doctrine : « En quoi notre AOP fait-elle ou fera-t-elle rêver le consommateur ?
|