[Vidéo] Le lait, nouvel eldorado de l’agriculture brésilienne ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
La production de lait au Brésil est en pleine croissance. Mais la filière a du mal à se structurer, les fermes brésiliennes comptent en moyenne 23 vaches.…

De la viande bovine au café ou au soja, en agriculture, le Brésil est numéro 1 de tout sauf du lait. Comble pour l’empire de l’agro-business, il doit acheter du lait dans les pays voisins, l’Argentine et l’Uruguay. Des importations favorisées dans le marché commun du Mercosur, mais qui concurrencent les éleveurs et toute une filière nationale, qui tarde à se mettre sur pied…

Le potentiel est colossal. Le Brésil ne manque pas de place. Ni d’eau dans de nombreuses régions. Et dans le Minas Gerais, premier bassin laitier du pays, grand comme la France, le pâturage est de qualité premium. Les collines épargnent aussi les éleveurs laitiers des appétits de surface des gros producteurs de céréales…

La marge de progression sans toucher aux tailles des cheptels est importante : une vache brésilienne produit 2 700 litres par an, une française 8 900. « Le Brésil n’est pas un pays pour débutant. » C’est vrai que le terrain de jeu est compliqué, avec autant de règles fiscales que d’États…

Si on consomme, aujourd’hui, deux fois moins de produits laitiers au Brésil qu’en France, notamment en raison de leur coût élevé, le marché est promis à un bel avenir, porté par des produits à la mode partout dans le monde (protéinés, fromage tranché…) et des gammes nationales, parmi lesquelles le dulce de leche (confiture de lait) ou le requeijão (fromage fondu).