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L’agriculture biologique, prisonnière d’une niche commerciale, n’est rémunérée ni pour ses coûts ni pour ses services…
La Fnab « appelle à une revalorisation urgente du revenu agricole biologique, à la hauteur des services rendus ». Elle craint que ses modèles de production vertueux ne ressortent encore plus pénalisés de la crise agricole. « Nous n'avons aucune idée des marges des différents intermédiaires entre nous et le consommateur.»…
« En bio, la loi Egalim est tout simplement inefficace ». « Les coûts de production ne sont pas pris en compte pour fixer le prix et surtout, nous n’avons aucune donnée sur les marges des différents intermédiaires entre nous et le consommateur ». La Fnab dénonce que les hausses de prix soient refusées aux producteurs biologiques, alors que le prix final au consommateur augmente…
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Les cessations d’activités bio n’ont jamais été si élevées. Depuis le début de l’année 2023, il y a plus de 5% d’arrêt de production laitière bio, conséquence directe de l’inflation…
« Pour la première fois en bio, il y a plus d’arrêts d’activité qu’en conventionnel. En termes de déconversions, l'année 2024 pourrait être pire que 2023. Il risque de ne plus y avoir assez de lait bio sur le marché quand la demande reprendra ».
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L'inflation dans les rayons plombe le pouvoir d'achat des consommateurs et les ventes de produits bio, plus chers. En juillet, le chiffre d'affaires des produits bio est passé sous la barre des 4% en grande distribution. Du jamais vu depuis 2018…
Le bio figure parmi les premières victimes de la déconsommation engagée par les foyers . Entre janvier et juillet, les ventes de bio ont plongé de 13% en volume en grande distribution. En valeur, le recul est limité à 2%, la hausse des prix de vente compensant en partie le recul en volume. Sur un an, le chiffre d'affaires du bio est à la baisse de 1,3%. Côté quantité, la chute s'élève à 10,9%...
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Nous sommes passés de + 15 % par an jusqu’en 2020 à – 15 %. À court terme, le risque tient en un mot : déconversion…
La bio, trop conventionnelle ? La question des modes de certification et de commercialisation a toujours fait débat. La bio a toujours été rangée du côté de l’agroécologie mais, aujourd’hui, l’agroécologie c’est tout. Le seul indicateur c’est le marché, comme si la santé du sol et des hommes relevait de cette seule dynamique…
Vers un label remodelé ? Et si la bio allait encore plus loin que son cahier des charges actuel ? Un enrichissement du label AB français avec 2 nouvelles dimensions : le bilan carbone et la dimension sociale ?« Intégrer le bilan carbone permettrait d’éliminer les modes de production écologiquement aberrants ». Ou développement de deux types d’agriculture biologique, l’une orientée vers une logique de prix bas, l’autre engagée sur ces aspects environnementaux et équitables ?
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Ils n’étaient déjà pas si nombreux que cela : on recense un peu moins de 60 000 exploitations certifiées bio en France. Mais ils sont de plus en plus nombreux à laisser tomber. Entre janvier et septembre 2022, les achats de produits bio ont dégringolé de 6,3% en France, en recul pour la deuxième année consécutive…
Conséquence directe : les déconversions de producteurs bio se multiplient. Ainsi, 2200 producteurs auraient abandonné le marché du bio. Un signe qui, s’il n’est pas encore massif, inquiète déjà. On recense déjà une déconversion de 4 à 5% des effectifs de fermes bio en 2021, et le phénomène s’est sans doute encore accéléré en 2022…
À cela s’ajoute, la fin de la programmation PAC, et des subventions versées aux exploitations passant au bio pour au moins cinq ans, sans remboursement des aides versées en cas de déconversion ultérieure…
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Même si le nombre des adeptes d’une production agricole respectueuse de l’environnement, prêts à abandonner engrais et pesticides de synthèse, continue de croître, le rythme des conversions ralentit. Un constat fait par l’Agence Bio, qui estime à 4 070 le nombre de nouvelles fermes du secteur recensées entre janvier et fin août, soit une progression de 7 %. Un an plus tôt, ce chiffre atteignait 5 411 sur la même période, affichant alors une croissance des effectifs de 12 %. C’est la première fois que l’agriculture bio connaît un tel ralentissement.
Sur le terrain certains jettent aussi l’éponge, la tendance se renforce. « Nous avons comptabilisé 2 173 arrêts fin août, ce qui représente 3,7 % de la population du bio au 1er janvier 2022. Il y a un an, le nombre d’arrêts était de 1 533, ce qui correspondait à un pourcentage de 2,9 %. Nous estimons qu’à la fin 2022 nous aurons dépassé les 5 % d’arrêts. »
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La filière bio devient un secteur en difficulté. Le déclin a commencé après le premier confinement et l'inflation galopante n'arrange rien. Des magasins ferment et certaines grandes enseignes abandonnent même leurs espaces dédiés…
Comme un vent de panique dans les supermarchés de produits biologiques. Pour la toute première fois de l’histoire, les ventes chutent et le marché recule. Les ventes de produits bio ont ainsi diminué de 4,9 % en un an. La même crise est constatée dans les grandes surfaces. Carrefour réduit ainsi le nombre d’articles bio et réfléchit même à arrêter ses espaces dédiés. Une baisse en partie due au pouvoir d’achat ?!
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De plus en plus d’éleveurs se convertissent au bio. Un marché en hausse de 20 % en 2016. « En Bretagne le nombre de fermes bio explose et l’année 2016 s’annonce déjà comme une année record, l’évolution des installations et conversions bio a plus que triplée en dix ans »
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De plus en plus d'éleveurs se convertissent au bio. C'est un phénomène d'ampleur, qui est une réponse à la crise pour les agriculteurs.
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L’engouement croissant pour le lait bio, tant chez les consommateurs que les producteurs, va-t-il faire plonger la filière dans la crise ? L’avis de Christophe Baron, producteur dans le Morbihan et président de la coopérative Biolait.
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En pleine crise du lait, à l'heure où les cours se sont effondrés et où 20 000 exploitations seraient au bord de la faillite, le bio reste épargné par la surproduction. De plus en plus d'éleveurs se convertissent, comme Michel Savatier. Pour lui, c'est aussi une histoire de conviction personnelle. Une séquence bonus tirée du reportage de Guillaume Cahour "Eleveurs, ils produisent pour du beurre", diffusée dans "Envoyé spécial" le 19 mai.
En 2017, la production de lait bio en France devrait augmenter de 8 %, selon la Fnab. Une croissance constatée aussi chez nos voisins européens et qui pose la question du risque d’engorgement du marché.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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L’agence bio publie un état des conversions et déconversions sur les 10 premiers mois de 2023. Tour d’horizon. Une apparente stabilité qui cache de fortes disparités selon les filières. Au total, ce sont 1 000 exploitations qui se sont déconverties depuis le début de l'année…
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C’est ce qu’a déclaré, Philippe Camburet, le président de la Fnab devant la Commission des affaires économiques du Sénat.
La Fnab réclame une rallonge du plan d’urgence, une revalorisation de l’écorégime, des perspectives sur le reliquat des aides à la conversion et plus encore sur la structuration des filières, seule à même de dépasser le plafond de verre de la bio…
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A l’heure où se discute la Loi d’orientation agricole, l’Agence bio alerte sur la baisse des conversions en bio plus inquiétante que les arrêts de certification en 2022. Elle appelle à garantir un droit au bio…
En 2022, il y a eu 5 245 nouveaux producteurs bio, soit une baisse de conversions de 5,5 points par rapport à l’année précédente (7 706 nouveaux producteurs bio en 2021), selon les résultats de l’étude de suivi des engagements menée par l’Agence bio…
Cette diminution inquiète l’Agence bio plus que les 3 380 arrêts de certification biologique enregistrés en 2022 (+1,1 point), dont la moitié relève de départs à la retraite, et non d’un choix dans la conduite de l’exploitation agricole…
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• -3,9 % : c’est la baisse des ventes en valeur de produits bio en 2022 selon Iri • -7,8 % : c’est la baisse des ventes de produits bio en volume en 2022, toujours selon Iri • -8,5 % : c’est la baisse de l’offre de produits bio en GMS. En décembre, la baisse frôle même les 12 % calcule Iri • -5,2 % : c’est la baisse des ventes en volume des MDD bio, contre -0,3 % pour l’ensemble des MDD, selon Nielsen. En valeur, les MDD bio reculent de 0,8 % tandis que l’ensemble des MDD progressait de 5,6 % • 4,7 % : c’est la part du bio dans les ventes de PGC FLS en 2022, selon Nielsen IQ, contre 5,2 % en 2020 • + 6 % : c’est la progression des ventes de produits bios dans les enseignes à dominante marque propre (EDMP, comme Lidl). C’est le seul canal de distribution qui a vu les ventes de bio progresser. Le e-commerce affiche la plus forte baisse, avec -8,6 % • 162,7 € : c’est la somme dépensée par acheteur en produits bio en 2022, 4,77 € de moins qu’un an plus tôt
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Afin de réduire les volumes et redresser les marchés, de grands opérateurs incitent les producteurs des différentes filières bio à se déconvertir, selon une enquête d'Agra Presse…
Porc, lait, œuf ou volaille de chair, toutes les filières sont touchées avec un chiffre d’affaires global qui aurait reculé de 5 à 8% à l’échelle nationale. Pour le moment « les départs ne sont pas massifs ». Selon l’Agence bio, entre janvier et août 2022, quelque 2174 producteurs ont opté pour la déconversion, en un an l’augmentation constatée est de 42 %. Cette décision d’arrêter le bio est encouragée par certains opérateurs comme Le Gouessant, Lactalis, Cavac, Bodin Volailles (Terrena) depuis 2021…
Vers un nouveau type de contrat chez Lactalis : Dans le lait bio, malgré les nouveaux leviers mis en place par Lactalis - les pénalités prévues par les contrats de livraison ne sont pas appliquées et les aides accordées par le passé n’auront pas à être remboursées - peu de producteurs font le choix de revenir en arrière : 10 sur les 650 collectés. Du coup, Lactalis travaille sur un nouveau type de contrat distinguant lait bio et lait déclassé…
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L’élevage bovin laitier réunit 5 222 exploitations bio ou en conversion (+6% sur un an) pour un total de 291 757 vaches (+7%), soit 8,44% du cheptel…
Un « grain » passager !
En lait, Loïc Guines, président de l’Agence bio (et éleveur laitier en Ille-et-Vilaine), constate un « léger déséquilibre » entre l’offre et la demande dû à un « afflux de production ». « Si la consommation avait augmenté de 10%, comme les années précédentes, on n’en aurait pas parlé », explique-t-il en substance. Les ventes de lait bio au détail reculent de 6% par rapport à 2020 – année atypique à cause de la Covid-19 – mais elles augmentent de 3% par rapport à 2019. Même chose pour les produits laitiers bio dont les achats diminuent de 5% sur un an mais demeurent en progression de 1% sur deux ans…
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Dans les bocages normands, Yves Sauvaget élève ses 80 vaches laitières. En 2010, après 15 ans de métier, il se lance dans le 100% bio : "Pas d'engrais, pas d'herbicides, pas de pesticides". Une décision écologique, qui s'avère payante au début : il vend son lait plus cher et écoule facilement les stocks. Mais depuis 2021, son activité s'essouffle et les prix chutent. "Pour 2021, la baisse des prix qu'on a subie, additionnée à la baisse des aides aux maintiens à l'agriculture biologique, c'est 20.000 euros en moins. On est capable de passer une année comme ça, mais pas deux", souligne-t-il.
"Ça crée un déséquilibre"
Une situation qui est loin d'être singulière. Par exemple, Biolait, une entreprise qui collecte le lait bio, travaille avec 1400 fermes dans toute la France. Et partout, le constat est le même : la production de bio augmente, mais avec la crise du pouvoir d'achat, les Français en consomment de moins en moins. "Ça crée un déséquilibre qui nous pose problème pour la valorisation de notre lait. On a entre 20% et 30% du lait bio qui est déclassé - donc n'est plus labellisé en bio - pour être vendu sur le marché classique", explique Ludovic Billard, président de Biolait. Or, ce lait non bio est vendu jusqu'à 20% moins cher…
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Au début, ils étaient six producteurs de lait bio, du Morbihan et de Loire-Atlantique. Ils voulaient ne plus dépendre des grosses laiteries, type Lactalis. Ils ont créé Biolait. Vingt ans plus tard, ils sont 2000 paysans, partout en France et représente 30% du marché du lait bio français.
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Les agriculteurs ont connu une année 2016 très compliquée. Pour sortir du rouge, la FNSEA leur conseille notamment de se convertir au bio. Mais ce n'est pas si simple.
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En six mois, le taux de conversion à l'agriculture bio a bondi de 10 % en France, portant à 7,2 % le nombre de fermes de ce type.
En cette période de crise du lait, de nombreux éleveurs en quête d’une meilleure valorisation de leur production s’intéressent à la conversion en bio.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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Les éleveurs français sont endettés, déboussolés, mais se reconvertissent de plus en plus au bio. Face à la crise, c’est principalement les céréaliers et les producteurs de lait qui abandonnent la culture de masse pour passer à l’agriculture biologique.
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