-7,8 %, c’est l’évolution des volumes de vente en AB, contre -2% pour le non-bio. Pour contrer la dégringolade, des initiatives privées comme Bio équitable et Demeter ajoutent des exigences au règlement initial…
À bas bruit, certains acteurs du bio repensent leur engagement pour retrouver la confiance des citoyens. C’est le cas du jeune label Bio équitable, créé en 2020, qui fédère 5 000 fermes et une soixantaine de sites de production engagés sur un cahier des charges plus contraignant. Autre résistante à la crise, la certification Demeter, lancée pour promouvoir la biodynamie, durcit son cahier des charges…
Les cahiers des charges des réseaux privés répondent plus rapidement aux inquiétudes des citoyens. Certes marginaux, ils complètent le label AB, qui ne peut se renouveler aussi vite en raison des validations exigées par l'État français et Bruxelles. Est-ce un début de solution ?