Lait de Normandie... et d'ailleurs

Selon un sondage en ligne, encore 15 % des éleveurs livrant leur lait à une laiterie privée indiquent ne pas être adhérents d’une organisation de producteurs.

Cinq ans après l’instauration des organisations de producteurs dans le secteur laitier, par la mise en œuvre du « mini paquet lait » européen, le secteur laitier français comptait, en décembre 2016, 66 organisations de producteurs et associations d’OP.

Pourtant, tous les éleveurs n’ont pas encore leur carte d’adhérent à l’une de ces OP ou AOP.

Outre ces 15 % de producteurs non adhérents, auxquels on peut ajouter les 47 % de producteurs adhérents d’une coopérative, structure assimilée par définition à une OP, les autres producteurs ont choisi entre deux types de structures : 30 % ont fait le choix d’adhérer à une OP dite « verticale », en lien avec leur laiterie. Les 7 % restants sont adhérents d’une OP dite « transversale » ou « territoriale ».

59 OP agréées étaient recensées en France fin 2016, dans le secteur lait de vache. À date d’agrément, elles représentaient près de 4,5 milliards de litres de lait pour 12 400 producteurs, soit 40% des producteurs livrant à une entreprise privée...

Nombre d’éleveurs ne sont toujours pas adhérents d’une organisation de producteurs (OP).

Ce sont près de 70 % des éleveurs livrant à Lactalis qui étaient sous contrat individuel, selon le dernier rapport public sur la contractualisation sorti en décembre 2015. Or, faisant suite à la loi Sapin 2, les contrats entre laiteries et éleveurs sont remis à jour et des avenants arrivent en ce moment dans les fermes.

« Il sera quasi impossible de le négocier individuellement », prévient l’Unell, Union nationale des éleveurs livrant à Lactalis.

Union des structures locales d'appuis aux producteurs fermiers sous l'égide de la fédération des éleveurs de chèvres, l’UNPLF a été créée en fin d’année dernière et veut rassembler les éleveurs de chèvres, brebis ou vaches qui fabriquent des produits laitiers sur leur ferme. ...