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Le nombre d'exploitations en lait de vache bio collectées en France a baissé à 3944 en janvier 2024. La moitié de la baisse est due à des cessations laitières, voire de toute activité agricole…
Le nombre d'exploitations bio collectées en France a baissé à 3944 en janvier 2024. Soit une diminution de 4,6% par rapport à janvier 2023. « Pour la première fois, cette baisse du nombre de livreurs bio est supérieure à celle observée en conventionnel (-4,2%) ». C’est aussi la première fois depuis fin 2020 que le nombre de points de collectes bio repasse sous les 4 000…
Par rapport au maximum atteint en septembre 2022, cela représente une baisse de 8%. « La moitié de cette baisse est due à un retour au conventionnel. L'autre moitié est due à des cessations laitières, voire des cessations agricoles »…
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Après s’être stabilisé autour de 4200 sur l’année 2022, le nombre d’exploitations collectées en lait de vache biologique est descendu à 4071 en janvier 2023…
En janvier, le nombre de livreurs de lait bio enregistrés diminue par rapport aux mois précédents (source : FranceAgriMer, SSP). Avec 4071 exploitations bio, ce nombre est en deçà de celui de janvier 2022 (-1 %), souligne le dernier rapport du Cniel…
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L'agriculture bio dans l'UE : une décennie de croissance
D'après les données du RICA sur les exploitations spécialisées en production laitière, les rendements laitiers sont inférieurs de 8 à 33 % dans les exploitations bios… Les exploitations bios au Danemark, en Suède, en Autriche et en Allemagne avaient des coûts moyens par unité de bétail plus élevés que les conventionnelles en 2015-2020, tandis que dans les autres États membres étudiés, ces coûts étaient (légèrement) inférieurs (Lettonie, Pologne, France, Pays-Bas) dans des fermes bios. La baisse des coûts spécifiques de l'élevage est le principal moteur de la baisse des coûts totaux dans les exploitations biologiques en Lettonie, en Pologne, en France et aux Pays-Bas… Les exploitations bios présentant le plus petit écart de rendement laitier (Danemark, Suède et, dans une moindre mesure, Autriche et les Pays-Bas) étaient celles qui présentaient un écart positif de revenu. Même quand elles avaient les coûts relatifs les plus élevés… D'autre part, les exploitations bios de France et Allemagne avec un écart de rendement laitier plus important présentaient un écart de revenu légèrement négatif. En France, elles ont des coûts légèrement inférieurs. Les aides publiques en Allemagne et en France compensent l'essentiel de l'écart de revenu (-2 % pour les exploitations biologiques en France, et -5 % en Allemagne)…
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La France a devancé l’Allemagne en tant que premier collecteur de lait de vache biologique de l’Union européenne, malgré une conjoncture tendue…
Cet été, la France a détrôné l’Allemagne comme premier producteur européen de lait de vache biologique. 5 % de la production de lait française était sous label Bio en août dernier, selon FranceAgriMer, une part qui reste minime comparé à d’autres états membres (17,9 % en Autriche, 16,1 % en Suède et 12,4 % au Danemark), mais supérieur aux 2 % en moyenne en Europe…
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Selon une étude de l’association « Bio en Normandie », les fermes laitières bios ont amélioré leur rentabilité, entre 2018 et 2020, malgré les aléas climatiques…
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Après la crise du lait, de nombreux producteurs belges qui vendaient leur stock à perte se sont lancés dans le bio, qui rapporte plus. Aujourd'hui, problème: l'offre est de plus en plus importante et les prix ont donc diminués. .. Plus de lait signifie aussi une baisse des prix… et voilà que reviennent les problèmes de rentabilité. "Dans le bio on pensait qu'on était à l'abri de ça. J'espère bien que les gens de l'agro-industrie vont un peu se réveiller, sinon un jour il n'y aura plus de producteur en Belgique, que ça soit conventionnel ou bio, il n'y aura plus rien, on achètera tout à l'Est ou à ailleurs"...
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De plus en plus d'éleveurs se convertissent au bio. C'est un phénomène d'ampleur, qui est une réponse à la crise pour les agriculteurs.
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Face à la crise qui a fait plonger le prix des matières premières agricoles, les exploitants sont de plus en plus nombreux à se lancer dans le bio.
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Fondés sur les bilans financiers de 46 producteurs biologiques et 444 producteurs conventionnels, l’agence du développement agricole, SEGES, a calculé que les producteurs biologiques avaient gagné en moyenne 44 000 EUR contre un déficit de 32 000 EUR pour les producteurs conventionnels en 2015. Ces chiffres s’expliquent notamment par la chute du prix du lait qui met en difficulté les producteurs conventionnels. D’autre part, les groupes laitiers ont la volonté de payer jusqu’à 70% de plus pour le lait biologique (notamment Arla Foods). Le Danemark compte actuellement près de 400 producteurs de lait biologique. Afin de pouvoir répondre à la demande locale et celle des marchés étrangers, 100-125 producteurs devraient être amenés à se convertir au biologique prochainement.
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La crise du lait conventionnel pousse des éleveurs vers la bio. Malgré la progression de 5 à 7% par an du marché des produits laitiers biologiques , plusieurs intervenants du bio craignent une destabilisation des marchés en 2018.
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Plus d’un an qu’ils y pensaient. Adrien Lechartier, Alexis et Olivier Trublet. Depuis trois semaines, ils commercialisent leurs yaourts.
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La Normandie livre près de 13 % du lait de vache biologique en France
En 2014, la Normandie a livré 67,9 millions de litres de lait de vache biologique (soit 1,8 % des livraisons régionales) qui sont produits par 283 exploitations laitières bio (3,2 % des exploitations laitières normandes)... La Basse-Normandie est la 3e région française productrice de lait de vache bio (11,7 % des livraisons nationales) avec 62,4 millions de litres livrés (2,2 % des livraisons régionales) et 260 producteurs (3,8 % des producteurs régionaux). La Haute-Normandie est la 14e région française productrice de lait de vache bio (1 % des livraisons nationales) avec 5,5 millions de litres livrés (0,6 % des livraisons régionales) et 23 producteurs (1,1 % des producteurs régionaux).
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Les performances économiques des exploitations en agriculture biologique en 2020
Les élevages spécialisés de lait de vache bio présentent une productivité moyenne en valeur par animal plus faible à celle des élevages conventionnels, inférieure en 2020 de 13,1%. En 2020, le prix du lait bio a pourtant été supérieur de 37% à celui du conventionnel, mais il ne permet pas de compenser totalement la moindre productivité bio… En revanche, un niveau moyen plus faible d'environ 17,8% des consommations intermédiaires (charges d’aliments, frais vétérinaires, consommations énergétiques...) permet aux élevages bios d'aboutir à une valeur ajoutée supérieure d'environ 10 € par vache laitière… Au final, grâce en partie à un niveau moyen de subvention par vache laitière supérieur de 46,4%, l’EBE/UGB des producteurs bios offre en moyenne 212 € de plus par animal. Les niveaux de dispersion des EBE par vache laitière sont très similaires entre les deux modes de production, les rapports interquartiles s'établissent dans les deux cas à 1,8…
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Surprise au rayon lait. Depuis plusieurs semaines, une partie des productions bio est vendue comme du lait traditionnel. Le lait bio ne se vend plus, ce qui entraîne une surproduction…
Les industriels, eux, assument ce choix, car le secteur est en crise. "Les productions bio par les agriculteurs ont augmenté et les ventes ont chuté de 10%". Donc on a une espèce d'effet de ciseau, avec beaucoup plus de lait sur le marché. C'est ça qui nous amène à déclasser à peu près 40%", explique Christophe Piednoël, porte-parole - Lactalis…
Les éleveurs bio sont également victimes d'un milieu en difficulté. Adrien a vu ses coûts de production augmenter ces dernières années. Il a été soutenu par les industriels, qui lui achètent son lait bio. Mais les aides européennes qu'ils percevaient ont été divisées par deux. L'an dernier, il n'a gagné que 5 000 euros. "Là, on est en train de dégoûter tout le monde du métier de paysan. C'est un super métier, mais on devrait tous mériter un salaire pour le travail qui est effectué", s'exprime-t-il…
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En Allemagne, la différence de prix par rapport au lait conventionnel n'est que de deux centimes. De nombreux agriculteurs bios ne peuvent pas couvrir leurs coûts, malgré la hausse des prix. Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples…
Les agriculteurs bios ne reçoivent pas beaucoup plus d'argent pour leur lait que leurs homologues conventionnels (2 cts), et la hausse par rapport à l'année dernière n’est que de 10 cts. Tandis qu’en conventionnel, les prix ont augmenté de près de 21 cts. Et pour la première fois depuis longtemps, de nombreux producteurs laitiers conventionnels réalisent des bénéfices, malgré le coût élevé…
Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples. D'une part, les ventes de produits bio ont stagné avec une inflation galopante. Les consommateurs achètent beaucoup moins de produits chers – dont les produits bios. Et les produits bio du commerce de détail se situent déjà dans le haut de l'échelle des prix, il est donc très difficile d'imaginer de nouvelles hausses de prix sans pertes importantes de ventes…
De plus, la quantité de lait conventionnel a eu tendance à diminuer pendant l'année de crise 2022, tandis que la production de lait bio a fortement augmenté, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix…
sur https://www.agrarheute.com/markt/milch/biomilchkrise-preise-mengen-probleme-599545
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Depuis plus de 26 ans, Sikko Cazemier a fait du bio son moteur. Dans sa ferme, toutes ses productions sont écologiques. Rencontre avec un passionné de son métier et de ses valeurs…
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Des élevages moins intensifs pour la production biologique de lait de vache Les élevages spécialisés dans la production biologique de lait de vache présentent généralement une productivité moyenne par animal plus faible, inférieure de 20 % à 25 % à la productivité des élevages conventionnels, principalement en raison d’un recours moins important aux aliments concentrés et au maïs ensilage dans l’alimentation des animaux et du choix de races plus rustiques (également plus résistantes aux maladies et s’adaptant plus facilement aux milieux naturels).
En 2013, le prix du lait biologique était supérieur de 18 % en moyenne au prix du lait conventionnel, ce qui était cependant insuffisant pour compenser le différentiel de productivité1 : les élevages biologiques ont donc réalisé en moyenne un chiffre d’affaires par vache inférieur de 10 % à celui des élevages conventionnels, de l’ordre de 3 400 euros par vache.
En revanche, le niveau plus faible (– 20 %) des charges externes (achats d’aliments, frais vétérinaires, etc.), qui s’élèvent à 2 200 euros par vache dans les exploitations bio, permet de compenser la différence de chiffre d’affaires. En effet, en agriculture biologique, 60 % de l’alimentation doit être constituée de fourrages grossiers (herbes des prairies ou fourrages annuels) et 60 % de l’alimentation doit provenir de l’exploitation (ou d’exploitations bio de la même région) : les élevages bio utilisent donc davantage de surface herbagère par animal (1,6 hectare par vache contre 1,2 hectare en conventionnel) et achètent de fait moins d’aliments concentrés.
Ainsi, l’EBE par vache des producteurs de lait de vache biologique est en moyenne supérieur de près de 20 % à celui des éleveurs conventionnels, en partie soutenu par les aides spécifiques à l’agriculture biologique
A retrouver sur https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3280932/Enviro17c_D2_Agriculture-bio.pdf
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De plus en plus d’éleveurs se convertissent au bio. Un marché en hausse de 20 % en 2016. « En Bretagne le nombre de fermes bio explose et l’année 2016 s’annonce déjà comme une année record, l’évolution des installations et conversions bio a plus que triplée en dix ans »
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Le Cniel a recensé 145 producteurs de lait démarrant leur conversion bio en 2015. Ils sont 524 à s'être engagés entre novembre 2015 et mai 2016.
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Après un fort décollage en 2015, qui a permis de dépasser les 5 % des surfaces cultivées, la dynamique de développement de l’agriculture biologique se confirme pour 2016, se réjouit l’Agence bio. La 17e campagne de promotion « Printemps BIO » aura lieu dans toute la France du 1er au 15 juin prochain.
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Jean-Michel Péard, cogérant de sa ferme, a deux uniformes : celui de producteur de lait bio et celui de fabriquant de yaourt. Cette alternance lui permet de gagner sept fois plus qu’un producteur de lait classique. Le litre de lait est d’ordinaire acheté 25 centimes. Lui, revend la moitié de sa production de lait bio à 50 centimes, le reste est transformé en yaourt. Il peut ainsi fixer ses prix. Même choix pour la famille Macé qui élève des lapins depuis trente ans. La vente directe au consommateur est choisie en France par un agriculteur sur cinq.
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145 producteurs de lait se sont engagés en 2015 dans un processus de conversion en agriculture biologique, contre 48 un an plus tôt. Ces conversions laissent ...
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La ferme des Lefranc à Vains, c'est une histoire de famille. André Lefranc et sa femme, Sylvie Poulain, la font marcher depuis 1986. Partis glaner de nouvelles idées en Nouvelle-Zélande, ce sont leurs fils, Jason et Fabien, faux jumeaux âgés de 23 ans, qui veillent.
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La demande croissante en céréales biologiques offre des perspectives aux éleveurs bio ou souhaitant se convertir. Pour produire des céréales bio en quantité et qualité, il ne faut surtout pas arrêter l'élevage...
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