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Il existe 3 grandes voies pour améliorer la rémunération des exploitants : réduire les charges, augmenter les produits ou augmenter la production…
Identifier les choix stratégiques de l'éleveur, c'est se donner les moyens de choisir des indicateurs de pilotage pertinents, repérer les principales sensibilités aux aléas et envisager les pistes pour en réduire les effets...
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À ce jour, sous couvert que les hypothèses de prix restent les mêmes, l'impact "prix" reste supérieur à l'impact "intrants", mais jusqu'à quand ? Le risque de voir apparaître un « effet ciseaux » en production laitière dès le 4e trimestre 2022 n’est pas à exclure…
Pour des exploitations clôturant entre octobre et décembre 2021, la moyenne des prix perçus s’élevait à 371,9 €/1000 litres avec un point d’équilibre lié au lait de 354,8 €/1000 litres vendu…
Si l’on se réfère aux valeurs IPAMPA publiées par Agreste en mai pour des indices correspondant aux factures d’achats en mars 2022, le point d’équilibre passe de 354,8 à 403,7 €/1000 l soit une augmentation des dépenses de 48,9 €/1000 l. Si la tendance inflationniste se maintenait, le prix moyen annuel passerait de 371,9 € à 408,3€/1000 l au 3e trimestre 2022, soit une augmentation des recettes de 36,4 €/1000 l. Le point d'équilibre prévisionnel est encore couvert par le prix de vente du lait et la trésorerie reste positive de 4,6€/1000 l.
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Avec un prix du lait qui n’est pas au rendez-vous, le revenu de l’éleveur est à la peine.
Centres comptables, syndicalistes, Institut de l’élevage, etc., tout le monde s’accorde : les résultats économiques des exploitations laitières sont volatils depuis 10 ans et structurellement bas depuis 2 ans. Trop bas. Les trésoreries se tendent et il n’est pas rare aujourd’hui que le capital remboursé soit supérieur aux amortissements.
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Prix bas du litre de lait, consommation de produits laitiers en recul et coûts de production élevés ont engendré l’EBE le plus bas des dix dernières années pour les exploitations laitières. À 130 €/ 1 000 L, l’Excédent brut d’exploitation (EBE) des exploitations laitières a atteint son niveau le plus bas depuis 10 ans sur la campagne 2016-2017….
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Les aléas de diverses natures auxquels sont régulièrement confrontés les éleveurs laitiers réinterrogent les stratégies mises en place dans les élevages. Ces aléas n’impactent pas de la même manière toutes les exploitations et il est intéressant d’en analyser les raisons. Les éleveurs ont développé des tactiques et stratégies, plus ou moins cohérentes, pour conférer robustesse ou souplesse et réactivité à leur système face à ces aléas, de durée et d’intensité très variables.
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Chiffres clefs 2016 (et évolution par rapport à 2015) : - Baisse du revenu de la Ferme Normandie de 267 millions d’euros.
- Baisse de 38 % du revenu par actif non salarié professionnel.
- Ventes de produits agricoles : 3,5 milliards d’€ (- 340 millions).
- Achats de Consommations intermédiaires : 2,37 milliards d’€ (- 67 millions).
- Revenu net d’entreprise de la ferme Normande : 410 millions d’euros (- 267 millions).
- Aides directes (couplées et découplées) : 532 millions d’€ (- 25 millions).
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La production de lait en Suisse a reculé pour la deuxième fois consécutive. Environ 3,4 millions de tonnes ont été fabriquées l'an dernier, une baisse de 1,5% par rapport à 2015. La plus forte diminution a été constatée dans la production fromagère. En 2016, on dénombrait 20'987 producteurs de lait en Suisse, soit 778 de moins qu'une année auparavant...
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Selon Teagasc, la marge nette sur la ferme laitière irlandaise moyenne devrait atteindre entre 1 250 et 1 400 euros en 2017, contre 795 € en 2016 soit une augmentation de 58 à 78%. Cette prévision est basée sur une hausse de 15 à 20% des prix du lait, de 6% de la production laitière et sur une superficie de 3% supérieure à celle de 2016 (soit une production de lait / ha qui augmentera de 3%). Les coûts à la ferme, à l'exception du carburant, devraient afficher peu de changement par rapport à 2016. Teagasc suppose également que ce lait supplémentaire sera produit à un faible coût marginal, ce qui contribue à la marge nette / ha plus élevée atteinte.
(Graphique: Produit brut moyen et marge nette / ha pour 2012-2017)
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Plongeon pour les éleveurs laitiers : A l’inverse, les éleveurs laitiers enregistrent la plus forte chute, avec un plongeon de 28,4 % des revenus en 2015, à 17 539 euros. Autre forte secousse pour les éleveurs de bovins (–13,9 % à 19 394 euros). Le bas du tableau est occupé pour la deuxième année consécutive par les éleveurs porcins, avec un montant de 12 992 euros.
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Après avoir fortement augmenté en 2014 et 2015, les investissements de la filière lait diminuent depuis mi 2016, selon le Crédit Agricole.
En 2015, la hausse des investissements des filières d'élevage est notable notamment sur les prêts « Agilor » pour le financement du machinisme agricole. Ceux-ci progressent de 9,5 %, en partie grâce au dispositif fiscal (loi Macron) permettant de sur-amortir 140 % de la valeur du matériel acheté.
La progression la plus forte a eu lieu en lait. Les investissements financés par la banque ont augmenté de 13 % après une hausse de 25 % en 2014. « La fin des quotas a motivé de nombreux éleveurs à augmenter leur volume de production et à moderniser et agrandir leur élevage, a souligné Jean-Christophe Roubin, nouveau directeur du marché de l'agriculture à Crédit Agricole SA, lors d'une conférence au Space. Le développement des robots de traite et d'alimentation contribue fortement à la progression des investissements. » En Bretagne, la hausse a même atteint 21 %.
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Pour la deuxième année consécutive, les revenus des éleveurs laitiers en 2016 chuteraient à des niveaux très bas, selon une pré-estimation (au 31 août) du département économie l’Institut de l’élevage. Dans les exploitations spécialisées de plaine, le revenu 2016 est estimé en baisse de 12 000 € par UMO1 exploitant, pour se situer bien en deçà du niveau de 2009, précédent point le plus bas. Le revenu serait ainsi quasi nul, à 2 500 €/UMO exploitant.
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Entre quotas phosphore et marchés mondiaux, les producteurs de lait attendent de l’UE l’ouverture de nouveaux marchés, pas un retour de la régulation. Plus de 80 % de la production laitière des Pays-Bas est exportée. Les PGC ne représentent que 10 % de la valorisation du lait.
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En Normandie D’après Inosys Réseaux d’élevage Normandie, la chute de revenu des exploitations laitières en 2015 devrait se chiffrer de 25 à 40% par rapport à 2014. Les systèmes polyculteurs sont moins touchés que les systèmes laitiers spécialisés, en raison de bons rendements céréaliers.
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Synthèse conjoncturelle Agreste : En 2022, des prix du lait record
En 2022, la production de lait recule en France sous l’effet d’une hausse des coûts de production et d’une baisse de la production d’herbe liée à la sécheresse. Face à des disponibilités limitées en France et dans le monde, la plupart des fabrications de produits laitiers reculent et leurs prix s‘accroissent. Dans ce contexte, les prix du lait payés aux producteurs atteignent des niveaux inégalés, compensant en moyenne l’augmentation du coût des intrants. L’excédent commercial français se détériore sous l’effet d’une forte hausse des importations, en particulier de beurre et de fromages.
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Les revenus des fermes laitières irlandaises se sont considérablement redressés en 2017, ils atteignent le plus haut niveau jamais atteint cette année. Selon Teagasc, le revenu moyen des fermes laitières irlandaises en 2017 devrait dépasser 90 000 € - le chiffre le plus élevé jamais enregistré - ce qui représente une augmentation d'environ 40 000 € par rapport à 2016.
Les prix du lait à la ferme en 2017 sont en hausse d'environ 30% par rapport au niveau de 2016. Les producteurs laitiers irlandais ont également bénéficié de prix des intrants favorables en 2017, les réductions des prix des engrais et des aliments compensant la hausse des prix du carburant.
En 2018, les perspectives ne sont pas aussi positives, avec un affaiblissement des prix du lait de ferme irlandais de l'ordre de 10%, la croissance mondiale de l'offre de lait dépassant la croissance de la demande de lait. La production de lait en Irlande restera cependant très rentable et une nouvelle expansion des livraisons de lait de 4% est prévue en 2018.
Selon Teagasc, le revenu agricole moyen a augmenté d'environ 30% à 31 900 euros en 2017, contre 23 500 euros en 2016. Il devrait diminuer à un peu plus de 29 800 euros en 2018, mais il restera parmi les plus élevés de ces dernières années.
L'un des sujets de préoccupation pour 2018 est le processus de négociation en cours sur le Brexit. Il est encore trop tôt pour spéculer sur le fait que l'évolution de ces négociations aura ou non un impact significatif…
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Économie : La ferme normande va mieux
Tendance. La chambre d’agriculture Normandie dresse un premier bilan encourageant de l’année 2017, même si elle n’est pas terminée. Tour d’horizon… Dans le secteur laitier, le prix payé au producteur est remonté (+ 12 % en Normandie) après un point bas atteint en septembre dernier. En 2017, il devrait donc avoir récupéré plus de la moitié de la baisse cumulée subie depuis 2014 (- 20 %). Dans un marché « convalescent », le lait reprend donc des couleurs. Quant au beurre, il affiche des prix qui flambent pour atteindre 6 500 euros la tonne en raison d’une pénurie sur les marchés européens. Cette flambée des prix peut s’expliquer par le retour des acheteurs. Une transformation s’est réalisée dans le commerce international du lait après plusieurs mois de chute des prix. Les plus grands pays producteurs ont su stabiliser leurs productions, ce qui a permis d’assainir le marché. Par conséquent, la demande a commencé à gagner en ampleur. Sur http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/la-ferme-normande-va-mieux-DE11045116
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D’après les retours des premières caisses de la MSA, 30 % des agriculteurs ont déclaré des revenus négatifs en 2016, indique Pascal Cormery, leur président. Les chiffres définitifs seront présentés le 25 septembre 2017.
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La crise impacte fortement les résultats comptables du second semestre. Le revenu moyen s’effondre en fin d’année. Le prix du lait est loin de couvrir le point d’équilibre et les trésoreries se creusent après deux ans de crise. La situation est alarmante car le prix du lait annoncé pour 2017 reste trop bas.
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Si le spectre de la gestion l'offre fait toujours craindre le pire, l'année 2016 a été plutôt fructueuse pour les producteurs.
Lait diafiltré, accord de libre-échange avec l'Europe, manque de relève : les producteurs de lait ont fait face à plusieurs enjeux au cours de la dernière année. Mais en dépit de ces menaces qui planent sur l'industrie, les producteurs ont connu une bonne année alors que la consommation de lait a augmenté.
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Les résultats de clôtures de juin 2016 des exploitations laitières des Côtes-d’Armor et la prospective du Cerfrance pour la fin de l’année sont représentatifs des tendances lourdes de cette année 2016. Plus on avance dans le temps, plus les résultats se dégradent, du fait de la baisse du prix du lait payé : 305 €/1000 l pour les clôtures de juin 2016, contre 344 € pour juin 2015... Pour les clôtures du premier semestre, 10 % des exploitations ont un résultat courant négatif, c’est-à-dire avant rémunération des exploitants ! Le taux d’endettement est passé de 50 à 55 % du capital hors foncier, et la part des dettes court terme (emprunt CT bancaire, ouverture de crédit, dette fournisseur ou coopérative) a grimpé de 29 à 36 % du total des dettes.
Le prix du lait payé au producteur continue de baisser, d’après la dernière enquête mensuelle laitière SSP-FranceAgriMer. En octobre 2016, le prix du lait standard 38/32 g/l est inférieur de 15€/1000l par rapport au mois d’octobre 2015, à 300€/1000l, après un écart de 30€/1000l en septembre. Pour le prix du lait à teneurs réelles (325€/1000l), le différentiel de prix sur un an est de 16€/1000l, après 38€/1000l en septembre.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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Revue hebdomadaire. Actualités agricoles, informations techniques : bases de données des entreprises, petites annonces, liste des salons et informations pour l'abonnement.
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La Mutualité sociale agricole s'alarme d'une situation qui s'est considérablement détériorée ces derniers mois. Crise du marché, météo capricieuse ou encore problèmes sanitaires
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Après deux années de crise, la situation financière des exploitations laitières néozélandaises est exsangue. L’an prochain, le cheptel bovin pourrait diminuer de 7 % car les producteurs sont contraints de baisser la voile.En Nouvelle-Zélande, Fonterra parie sur un redressement des cours de la poudre grasse de lait sur le marché mondial dans les prochains mois. En ce début de campagne 2016/2017, qui a commencé le 1er juin dernier, le kilo de matière sèche (Kg MS) sera payé aux éleveurs 4,25 dollars néozélandais ($NZ), soit 0,35 $NZ de plus que la proposition faite l’an passée à la même période. Mais le prix annoncé ne sera pas suffisant pour redresser la situation financière des éleveurs néozélandais. «Après plus de deux ans de crise, 10 à 25 % des fermes seraient menacées de disparaître si la conjoncture ne s’améliore pas sensiblement d’ici 2017, selon différentes sources politiques et syndicales néozélandaises»...
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