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Depuis un an, le prix du lait payé aux producteurs a baissé de plus de 34% ! Après une courte période où les producteurs laitiers ont pu sortir la tête de l’eau, c’est le retour d’une situation qui est critique pour la rentabilité des fermes laitières, et donc pour leur pérennité…
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De nombreuses petites et moyennes exploitations laitières en Chine sont contraintes de fermer leurs portes en raison de la hausse du coût du fourrage pour le bétail et de la baisse du prix du lait. Et les analystes estiment que l'offre excédentaire se poursuivra pendant un certain temps…
« Le lait ne rapporte que 2 CNY (0,28 USD) par kilogramme ces jours-ci, bien en deçà du coût de production ». Le prix du tourteau de soja a bondi de 45,5% à la fin de l'année dernière par rapport à il y a un an pour atteindre 5 370 CNY (762 USD) la tonne métrique. Il est maintenant d'environ 4 500 CNY par tonne métrique. L'alimentation représente entre 65 et 70 % des coûts totaux de l'élevage laitier…
Seuls les plus grands peuvent survivre. Il en coûte aux grands ranchs sans dettes environ 3,80 CNY (0,50 USD) pour produire un kilogramme de lait. Compte tenu du prix actuel du lait, seuls les 20 à 30% des meilleures fermes laitières qui ont des volumes de production élevés sont capables de se maintenir à flot…
"Même les vaches ne se vendent pas bien". Lorsque les prix du lait étaient élevés, le prix d'une vache laitière était supérieur à 30 000 CNY (4 253 USD), mais il est maintenant tombé à 7 000 CNY. La plupart des vaches sont donc destinées à l'abattoir…
Lorsqu'il y a une offre excédentaire de lait, les entreprises laitières ont tendance à transformer le lait cru en poudre de lait pour réduire les pertes. En février, les fermes laitières ont converti en moyenne 10 800 tonnes métriques de lait frais par jour, soit un bond de 13% par rapport à décembre de l'année dernière et représentant 17% de tout le lait produit ce mois-là…
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Pendant ces douze mois, l’inflation des charges commençait à être très sensible avec un prix du lait qui a, lui aussi, progressé, sauf en bio…
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En Allemagne, la différence de prix par rapport au lait conventionnel n'est que de deux centimes. De nombreux agriculteurs bios ne peuvent pas couvrir leurs coûts, malgré la hausse des prix. Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples…
Les agriculteurs bios ne reçoivent pas beaucoup plus d'argent pour leur lait que leurs homologues conventionnels (2 cts), et la hausse par rapport à l'année dernière n’est que de 10 cts. Tandis qu’en conventionnel, les prix ont augmenté de près de 21 cts. Et pour la première fois depuis longtemps, de nombreux producteurs laitiers conventionnels réalisent des bénéfices, malgré le coût élevé…
Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples. D'une part, les ventes de produits bio ont stagné avec une inflation galopante. Les consommateurs achètent beaucoup moins de produits chers – dont les produits bios. Et les produits bio du commerce de détail se situent déjà dans le haut de l'échelle des prix, il est donc très difficile d'imaginer de nouvelles hausses de prix sans pertes importantes de ventes…
De plus, la quantité de lait conventionnel a eu tendance à diminuer pendant l'année de crise 2022, tandis que la production de lait bio a fortement augmenté, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix…
sur https://www.agrarheute.com/markt/milch/biomilchkrise-preise-mengen-probleme-599545
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À ce jour, sous couvert que les hypothèses de prix restent les mêmes, l'impact "prix" reste supérieur à l'impact "intrants", mais jusqu'à quand ? Le risque de voir apparaître un « effet ciseaux » en production laitière dès le 4e trimestre 2022 n’est pas à exclure…
Pour des exploitations clôturant entre octobre et décembre 2021, la moyenne des prix perçus s’élevait à 371,9 €/1000 litres avec un point d’équilibre lié au lait de 354,8 €/1000 litres vendu…
Si l’on se réfère aux valeurs IPAMPA publiées par Agreste en mai pour des indices correspondant aux factures d’achats en mars 2022, le point d’équilibre passe de 354,8 à 403,7 €/1000 l soit une augmentation des dépenses de 48,9 €/1000 l. Si la tendance inflationniste se maintenait, le prix moyen annuel passerait de 371,9 € à 408,3€/1000 l au 3e trimestre 2022, soit une augmentation des recettes de 36,4 €/1000 l. Le point d'équilibre prévisionnel est encore couvert par le prix de vente du lait et la trésorerie reste positive de 4,6€/1000 l.
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Pour l’instant, la hausse des produits lait, viande et cultures compense l’augmentation des charges pour la ferme bretonne moyenne…
Le service économique Innoval a réalisé des simulations sur la ferme moyenne bretonne, pour un élevage plus intensif et un plus extensif. Avec l’idée de pouvoir adapter sa stratégie…
« Pour un élevage moyen de 80 vaches (640 000 l, 1,65 UGB/ha SFP) sur 100 ha, avec 2 UTH, et un objectif de 121 000 € d’EBE (60 500 €/UTH), les charges opérationnelles augmentent de 20 % avec un surcoût de 46 % sur le coût alimentaire (aliments achetés + engrais SFP). Le prix du GNR est doublé. La marge brute des céréales est améliorée malgré le prix de la fertilisation grâce à l’évolution des prix de vente. En partant sur un prix du lait moyen payé à 390 € (au lieu de 367 € l’an passé), nous sommes sur une marge équivalente. La hausse des produits (lait, réformes, veaux, génisses) compense celles des intrants. »
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L’étude commandée par l’EMB au bureau d’étude allemand BAL révèle que le prix de revient du lait 2016 de cinq pays européens va de 397,70 € à 426,60 €/1 000 litres. Le calcul est basé sur les données du Rica, le réseau d’information comptable agricole de la Commission, reconnu officiellement par les États membres.
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La plupart des fermes laitières néo-zélandaises devraient être rentables au cours de la saison 2017-18, mais elles restent plus endettées que les autres secteurs agricoles. Les prix mondiaux des produits laitiers ont baissé ces derniers mois, mais restent bien au-dessus de leurs niveaux de mi-2016 et les prêts au secteur laitier ont diminué.
Fonterra a prévu des prix du lait de 6,75$/kg pour la saison en cours, contre 6,12$/kg en 2016-2017. Même si les économistes s'attendent à une révision à la baisse vers 6,25 $ à 6,50 $/kg, Dairy NZ estime le seuil de rentabilité à environ 5,20 $ à 5,25 $ / kg.
La dette agricole avait explosé lorsque les prix ont chuté à 3,90 $/kg en 2014-2015 et à 4,40 /kg en 2015-2016.
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Les revenus des éleveurs laitiers devraient s’améliorer en 2017/18 après «quelques années moroses», mais il faudra des mois, sinon des années, pour réduire l’endettement.
En 2016/17, le coût de production moyen était de 3.49ppl supérieur au prix moyen du lait et le bénéfice moyen de la ferme était de 0.28ppl. Pour 2007/18, avec un prix moyen du lait attendu à 29ppl, les entreprises devraient pouvoir générer un bénéfice d'environ 3ppl.
Un producteur moyen de 2 millions de litre est susceptible de voir ses profits passer de 5 600 £ à 62 200 en 2017/18.
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L'abolition des quotas laitiers en 2015 a été un tournant pour l'industrie laitière irlandaise, selon le docteur Pat Dillon de Teagasc. Le nombre d’exploitations laitières est resté stable à environ 18 000 agriculteurs avec plus de 20 vaches. La production a augmenté de 26% et le nombre de vaches de 20%.
Au cours de cette période, la production de lait par vache a augmenté d'environ 6%, passant d'environ 365 kg de solides de lait par vache à 385 kg. Le coût de production a diminué de quelque 27c / L en moyenne en 2013 à 22,5c / L en 2016.
Le système principalement basé sur l'herbe de l'Irlande est une force majeure. Le niveau de la dette est faible par rapport à nos pays concurrents correspondants en termes de production laitière. Mais la disponibilité de la main-d'œuvre qualifiée est l'une des questions cruciales pour l’avenir.
Selon un sondage en ligne réalisé sur web-agri, quatre éleveurs sur dix ne connaîtraient pas précisément leur coût de revient pour produire 1 000 litres de lait.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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Selon Teagasc, la marge nette sur la ferme laitière irlandaise moyenne devrait atteindre entre 1 250 et 1 400 euros en 2017, contre 795 € en 2016 soit une augmentation de 58 à 78%. Cette prévision est basée sur une hausse de 15 à 20% des prix du lait, de 6% de la production laitière et sur une superficie de 3% supérieure à celle de 2016 (soit une production de lait / ha qui augmentera de 3%). Les coûts à la ferme, à l'exception du carburant, devraient afficher peu de changement par rapport à 2016. Teagasc suppose également que ce lait supplémentaire sera produit à un faible coût marginal, ce qui contribue à la marge nette / ha plus élevée atteinte.
(Graphique: Produit brut moyen et marge nette / ha pour 2012-2017)
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Selon les prévisions de production, les prix à la production et les coûts des intrants, les marges des produits laitiers devraient s'améliorer en 2017 par rapport à cette année.
Le rapport de Teagasc prévoit une marge nette moyenne sur les fermes laitières irlandaises de 10.5c / l ou 1.198 € / ha en 2017.
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En 2022, « l’augmentation des prix agricoles a profité aux producteurs qui ont retrouvé des marges positives par rapport à leurs coûts de production, que ce soit pour le lait, les céréales et dans une moindre mesure le porc et les volailles. La principale exception demeure l’élevage bovin qui, malgré la hausse des prix, demeure assez loin de deux smic par UTH. Ces chiffres sont bien entendu des moyennes et ne peuvent cacher la grande hétérogénéité des exploitations agricoles françaises (…) » selon Philippe Chalmin… « Mais une chose est claire par contre : l’amélioration de la situation agricole n’est en aucune manière liée à un « partage plus favorable de la valeur ajoutée », comme le célèbrent nombre de discours depuis les Égalim. Les hausses de prix sont celles de marchés mondiaux et européens que subissent l’ensemble des acteurs des filières… Certes, l’approche de l’OFPM reste principalement limitée aux canaux de la GMS et ne tient compte ni de la restauration, ni des circuits courts et directs. Mais la crise que connaissent les produits de l’agriculture bio (notamment pour les produits laitiers) montre bien les limites de ces créneaux lorsqu’ils ne restent pas des niches. »
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Repères et stratégies pour s’adapter dans un monde chaotique : En plaine, la hausse du prix du lait couvre celle des charges. Le prix de revient est quasiment couvert par le prix de vente en 2022…
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La MILC a atteint 140€, en hausse de +15€ d’un mois sur l’autre par la progression du produit, les charges étant stables. Sur un an, la MILC est en hausse de +38€, le produit lait de +82€, les autres produits de +22€, ce qui compense largement l’augmentation des charges (+66 €). En octobre et dans les prochains mois, la MILC devrait encore croître…
« Les conditions chaudes et humides de l’automne ont favorisé la reprise de la collecte. Mais c’est surtout le prix du lait payé aux éleveurs qui est devenu plus incitatif. La distribution de concentrés a progressé dans les élevages. En témoigne la demande nationale d’aliments pour vaches laitières qui a fortement augmenté en août 2022 : +12% par rapport à 2021 » analyse l’Institut de l’élevage.
Au 4ème trimestre, la collecte devrait poursuivre son redressement. Des signaux favorables sur les prix communiqués par des laiteries pour la fin d’année voire début 2023 donnent de la visibilité aux éleveurs, ce qui les encourage à produire davantage…
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Si la réduction des charges est un préalable, il ne faut pas pour autant négliger les coproduits. Pesant pour 10 % du produit de l’atelier lait, la valorisation des coproduits est un levier rapidement actionnable pour améliorer son revenu en exploitation laitière…
Pour 10 % des ateliers laitiers français, c’est la valorisation des coproduits qui est le facteur limitant du résultat. C’est seulement 5 % pour le prix du lait, selon l’Idele.
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Le BTPL, via les résultats économiques du réseau Ecolait, calcule les évolutions de marges en élevage laitier face à la hausse du prix des intrants. En posant les chiffres, on peut opter pour la stratégie qui convient le mieux…
Les systèmes les plus intensifs ne sont pas forcément les plus impactés, mais les systèmes autonomes creusent l'écart…
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Les éleveurs laitiers se trouvent en difficultés structurelles, constate Idele. Difficile de se positionner pour investir. Participer à des groupes de progrès peut donner de bonnes idées, pour des investissements utiles, par exemple une brouette ou un boviduc.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé mercredi une loi visant à rééquilibrer les contrats entre agriculteurs, industriels et distributeurs, pour mieux rémunérer les agriculteurs.
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Les coûts de production sont dans une bonne période : les prix des aliments, des engrais et du carburant étant bien inférieurs aux niveaux observés au cours de la décennie. Mis à part les prix du carburant, qui sont probablement supérieurs à ceux de 2016, il n'y a aucun signe d'inflation imminente des coûts de production dans le secteur de l'agriculture en Irlande. Les prix irlandais du lait de ferme ont fortement rebondi au cours des 12 derniers mois, ils pourraient augmenter de 7% en 2017 par rapport à l'année dernière.
Avec la récupération des prix du lait, une production laitière plus élevée et un environnement de coûts statiques, les marges moyennes de la production laitière pourraient doubler en 2017. Les revenus moyens des produits laitiers devraient augmenter autour de 75 000 € à 80 000 euros en 2017, ce qui constituerait une année record pour les revenus agricoles issus des produits laitiers.
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« Il faut adapter les schémas stratégiques des exploitations, non pas sur la base des cours actuels, mais avec des prix d’objectifs moyens à horizon cinq, sept ou dix ans », a lancé Vincent Chatellier économiste spécialisé sur la filière laitière à l’Inra. « Un agriculteur qui pense qu’il peut se permettre d’attendre que les prix retrouvent les 400 €/1000 l est dans l’erreur. Pour rester dans le jeu, il doit s’organiser pour arriver à faire tourner son entreprise avec 330-340 €/1000 l de prix d’objectif », a expliqué l’économiste.
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Accroître l’autonomie alimentaire et renforcer le lien territoires / produits sont des atouts à développer dans l’Ouest ... Dans l’ouest de la France, les systèmes alimentaires des troupeaux laitiers sont beaucoup plus autonomes qu’en Irlande, Allemagne du Nord, Pays-Bas et Danemark, état le plus consommateur d’aliments achetés. « La France en consomme moitié moins que la moyenne, avec 170 g/L. Mais cette autonomie alimentaire est onéreuse car elle entraîne des coûts de mécanisation pour produire les fourrages. On observe aussi dans l’ouest des doublons et du suréquipement en tracteurs. Au final, le coût de production/1 000 L est identique à celui du Danemark. L’Irlande affiche le plus bas coût de production du fait de ses charges de mécanisation très inférieures. »
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Les producteurs laitiers spécialisés en Irlande sont maintenant devenus les plus compétitifs au sein de l'UE avec le plus faible coût de trésorerie par kg de solides.
Toutefois, l'avenir positif pour les producteurs laitiers irlandais vient avec un avertissement que le coût plus élevé de la terre et de la main-d'œuvre en Irlande menace de saper l'avantage financier irlandais.
L'analyse de Teagasc sur le rendement des exploitations laitières spécialisées en Irlande a montré que les producteurs irlandais avaient les coûts de trésorerie les plus faibles en pourcentage de la production (77pc), suivis de la France (83pc), des Pays-Bas (92pc) et de l'Allemagne (99pc).
Mais la comparaison a fait remarquer que « lorsque les coûts économiques totaux ont été pris en considération, la position concurrentielle des pays examinés dans l'étude a changé et l'avantage concurrentiel des producteurs irlandais basés sur l'herbe s'est détérioré lorsque toutes les redevances imputées pour les ressources détenues sont prises en considération ».
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