Les archéologues ont longtemps pensé que le lait était une production secondaire, plus tardive que la consommation de viande des premiers animaux domestiqués. Aujourd’hui, il n’en est rien, puisque le lait pourrait être une des raisons premières de cette domestication. S’intéresser au lait est très novateur…
Ce sujet tourne bien entendu autour de la possibilité pour les populations adultes d’assimiler ou non des produits laitiers au travers de la persistance d’une enzyme « la lactase », qui libère alors du glucose et du galactose. Cette propriété que possèdent naturellement les enfants diminue après le sevrage et nombre d’adultes ne peuvent aujourd’hui consommer ce produit…
A l’échelle mondiale seuls 35% des adultes continuent de produire cette lactase et peuvent, ainsi, boire du lait. Si les communautés scandinaves en produisent majoritairement, il n’en est pas de même en France, avec 50 % de la population seulement qui en produit, 20% en Italie. En Europe, cette persistance de la lactase chez l’adulte est liée à un seul allèle, inscrit dans le code génétique des populations…
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Cedric