Baisse de son budget, nouvelles priorités définies par certains États membres, la condition animale n’a pas la place qu’elle pouvait espérer dans les propositions de la Commission européenne pour la PAC post 2020.
Après l’âge d’or des années 1990 et 2000 où la volonté européenne de protéger les espèces animales a connu son apogée (interdiction des cages conventionnelles, amélioration des conditions de transport, règles plus strictes sur les conditions d’abattage…), la PAC actuelle a plutôt mis l’accent sur la compétitivité des filières agricoles et dans une moindre mesure dans le développement de filières d’agriculture raisonnée et biologique.