Economie de l'Elevage

Un peu partout en Europe, les injonctions à diminuer les troupeaux bovins font frémir les éleveurs. « Et si c’était bientôt notre tour ? »

Entre fin janvier et mars, les cours des bovins viande restent bien orientés. Dans son nouveau « Tendances Lait et Viande », l’Idele dresse le bilan des sept dernières semaines. Les sorties plus nombreuses des animaux jeunes, rendues possibles grâce à la relocalisation de l’engraissement en France, compensent presque la baisse des abattages de vaches allaitantes. 

 

La décapitalisation des cheptels bovins laitiers et allaitants s’est traduite en 2023 par un repli des abattages.

L’inflation mine la consommation de viande, au moment où la contractualisation commence à être respe

Le Cher perd des cheptels allaitants, les volumes d’abattage reculent et la consommation stagne. Plusieurs facteurs expliquent cette situation de décapitalisation. - Pleinchamp

Malgré des niveaux de prix élevés, la décapitalisation se fait ressentir dans les abattoirs. Sur les 10 premiers mois de l'année 2022, le

Les abattages de bovins ont reculé de 5,3 % en têtes en mai 2022, par rapport à la même période de 2021. En avril, ils avaient reculé de 1,9 %.

En février 2021, les abattages d’agneaux ont progressé de près de 5 % alors que ceux des réformes ont baissé de plus de 4 %.

En avril 2017, les abattages totaux de bovins sont en repli de 0,9 % en têtes et 0,7 % en poids par rapport à 2016.

Dans son nouveau Tendances lait et viande, l’Idele dévoile le bilan des cotations et la tendance des abattages pour le début du second trimestre de l’année. Le manque d’offres en vaches allaitantes se poursuit. En parallèle, les cours des jeunes bovins continuent leur baisse saisonnière.

Avec une offre de bovins en net recul, un coût de l’énergie multiplié par trois, et un effondrement des prix des coproduits animaux, l

Abattoirs et transformateurs sont victimes de la chute des achats d'une viande devenue trop chère. Après un manque de bovins et de porcs en 2022, elles croulent désormais sous les stocks, avec des charges pour l'énergie au plus haut.

À l’occasion du congrès de Culture Viande, le syndicat des entreprises d’abattage et de découpe est revenu sur la notion de souverainet

We Francji, największym producencie wołowiny w Unii Europejskiej, oczekuje się, że w tym roku produkcja ponownie spadnie. Tak przynajmniej przewiduje Instytut Hodowli Zwierząt (Idele).

VIDEO - La décapitalisation qui est à l'œuvre depuis plusieurs années en France dans l’élevage bovin est aujourd’hui synonyme de déséquilibre entre l’offre et la demande. Elle explique en grande partie la flambée des prix de la viande bovine. Pour Béatrice Eon de Chezelles, experte viandes à la direction agri-agro du Crédit Agricole, la filière bovine française est à un tournant. Elle décrypte pour Pleinchamp les causes et les conséquences de cette situation. - Pleinchamp

Grâce à une offre en gros bovins très limitée en France, les prix se maintiennent. En revanche, la flambée des coûts de production continue sa course. Dans son nouveau « Tendances lait et viande » l’Idele dresse le bilan après le premier semestre de l’année.

Des abattages en nette hausse sur un an En mars 2021, les abattages de bovins sont en hausse sur un an, toutes catégories confondues à l’exception des vaches laitières, indiquent les dernières données d’Agreste. Les abattages de vaches allaitantes progressent ainsi de 11 % et ceux de génisses, de 12,6 %. Parallèlement, les cours se redressent pour les bovins mâles et les veaux de boucherie, ceux des vaches restant élevés.

L'observatoire des viandes bio d'Interbev présente un bilan de l'année 2019. La progression des abattages de gros bovins a pu couvrir une demande dynamique. La croissance est portée par les vaches allaitantes, les veaux rosés trouvent leur place petit à petit.

Selon la dernière note Agreste conjoncture, en mai 2016, l'abattage des gros bovins augmente en tonnes et en têtes alors que celui des veaux de boucherie diminue. La production de bovins finis progresse en avril, alors que les exportations de broutards sont en replI. La consommation de viande bovine augmente en avril 2016 par rapport au même mois de l'année précédente.